L’un des aspects de la situation de l’insécurité persistante dans cette province est lié à l’exploitation minière qui s’est développée ces dernières années de manière illégale et dangereuse. En arrivant à la tête de cette province infestée par des ADF (Allied Democratic Forces) les autorités se sont d’abord penchées sur le démantèlement des bases de ces rebelles en les dispersant.
Cette opération terminée, en entendant la grande offensive des forces armées pour éliminer cette menace, le général Luboya Nkashama a décidé de s’attaquer au désordre qui règne dans le secteur de l’exploitation minière artisanale ou des réseaux s’étaient déjà formés avec des sujets chinois en grand nombre. Avec des congolais et d’autres nationalités, ces opérations en pleine illégalité échappaient totalement au trésor public et se déroulaient grâce à une chaîne de corruption bien huilée ou des fonctionnaires, des militaires s’étaient arrangés pour couvrir ces activités sans tenir compte de leur impact négatif sur la vie des citoyens et de l’Etat. Le gouverneur militaire a décidé de les sortir de l’ombre pour entamer une mutation vers la légalité et surtout l’engagement social qui sied a tout exploitant minier selon le code en vigueur. C’est ainsi qu’il a demandé à tous ces exploitants chinois à s’organiser pour trouver une interface qui répondrait aux autorités du respect des procédures. C’est ainsi que quelques personnes ont été désignées et confirmées par une lettre du patron de la province. Désormais l’œil de l’Etat et le bon est braqué sur ces opérateurs qui vont difficilement passer sous les mailles du très vigilant et rigoureux général Luboya nkashama.
Robert tanzey
