Plus rien ne semble marcher au sein du FC Renaissance du Congo, dit ‘’Fibo’’. Quatre ans après sa création, le club orange est en train de traverser le moment le plus agité de son histoire, depuis sa création. Ses supporteurs assistent avec un regard impuissant à un conflit de leadership entre ses membres co-fondateurs, une guerre qui a atteint des proportions inquiétantes pour la survie du club. Depuis un certain temps, les dirigeants du club n’ont plus parlé le même langage, suscitant ainsi une atmosphère de méfiance, de déconcentration des joueurs et un délaissement de la part des supporteurs de ce club, qui considèrent ceci comme une trahison de la part de leurs dirigeants.
Guerre de leadership entre les 3 co-fondateurs du club, le mauvais recrutement de certains joueurs et l’instabilité du staff technique sont donc les maux qui rongent le FC Renaissance du Congo. Résultats, depuis l’entame de la première journée de Vodacom ligue 1, l’équipe n’a pas gagnée un seul match. Premier match contre Rangers (0-2), deuxième match contre Dragon (0-0) et le troisième match fatal contre le TP Mazembe (0-6).
Chronique d’une défaite annoncée
Dès la première minute à la dernière dans un match à sens unique, les Corbeaux ont dominé la rencontre. Six buts, trois par mi-temps, l’artillerie offensive du TPM a écrasé une équipe de Renaissance sans âme ! Devant quelques 20.000 spectateurs et supporteurs du club local, les Corbeaux n’ont pas eu d’autres choix que de laminer les ‘’Jamais Sans Vous’’, l’autre surnom du FC Renaissance du Congo. Au Stade des Martyrs de la pentecôte, les supporteurs du TP Mazembe ont eu l’impression d’assister à « l’entraînement », alors que ceux du FC Renaissance impuissants, ne pouvaient avoir que leurs yeux pour pleurer.
Au regard du désordre et de la crise qui sévissent au sein du FC Renaissance, autre fois tout feu tout flamme, les supporteurs ne peuvent qu’impuissamment assister au déclin ou même à la fin du club qu’ils ont supporté avec amour, si ses dirigeants ne parviennent à mettre de côté leurs egos. Affaire à suivre !
Paulin Muembo
