Le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a rappelé, au cours de la 41ème réunion du Conseil des ministres, tenue le vendredi 18 février dernier, l’option levée par la République Démocratique du Congo (RDC) en ce qui concerne les contrats miniers et pétroliers signés dans le passé avec le Groupe Fleurette appartenant à Dan Getler. Kinshasa a opté pour un règlement global et à l’amiable de tous les litiges afin de rétablir la RDC dans ses droits.
En effet, après négociation, la Commission mise en place est arrivée à la conclusion de ses travaux selon laquelle, avec le Groupe Fleurette, il a été conclu les termes de références d’un protocole d’accord devant permettre à la RDC de récupérer les bons pétroliers et les actifs miniers détenus par ledit Groupe évalué à plus de deux (2) milliards de dollars américains ainsi qu’une partie substantielle des royalties de Kamoto Copper Company (KCC) qui lui étaient cédées.
A ce sujet, le ministre d’Etat, ministre de la Justice, Rose Mutombo, a été chargé d’analyser et de signer dans le meilleur délai, le protocole d’accord entre la RDC et la société Fleurette, pour permettre à l’Etat congolais de reprendre pleinement possession de ses actifs miniers et pétroliers.
Cette bonne nouvelle économique qui a été annoncée en personne aux membres du Gouvernement par le Président Félix Tshisekedi, a suscité déjà quelques réactions dans le microcosme économique congolais.
Un consortium d’organisations non gouvernementales congolaises et internationales connu sous le nom de » Congo n’est pas à vendre » a salué l’accord comme une » première étape » dans la récupération des actifs du milliardaire juif israélien Dan Gertler au Congo dans un communiqué de presse parvenu, le samedi 19 février, à Géopolis Hebdo. Il a appelé le Gouvernement des warriors » à rendre le processus et les résultats des négociations plus transparents ».
Dieudonné Buanali
