Economie

Acteur et catalyseur du développement socio-économique : Le FPI célèbre ses 33 ans d’existence

Du lundi 07 août 1989 au dimanche 07 août 2022, cela fait, jour pour jour, 33 ans depuis la création du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI), une entreprise publique à caractère économique et financier, dotée de la personnalité juridique. Depuis cette date, se sont écoulés exactement 12.053 jours,1721 semaines, 396 mois, et 33 années.  » En ce jour, je suis heureux de commémorer, avec vous, le 33e anniversaire du Fonds de Promotion de l’Industrie. Mais, permettez-moi, avant toute chose, de rendre gloire à Dieu pour cette longévité, de saluer la mémoire des initiateurs de notre cher Etablissement public et de vous rendre hommage, à vous le personnel du FPI, qui travaillez chaque jour à la réalisation efficiente de son objet, à sa renommée, et au renforcement de sa position dans l’écosystème économique et industriel de la RDC, en abattant quotidiennement un travail remarquable (…).  », a déclaré Jean-Claude Kalenga Makonga, Directeur Général intérimaire du FPI, dans un message officiel adressé au personnel du Fonds dont Géopolis Hebdo s’est procuré récemment une copie. Avant d’ajouter :  » La circonstance étant particulière et l’opportunité unique, je voudrais ici saluer le grand visionnaire et l’homme d’action intrépide qu’est le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui, par sa vision et son action, a élargi l’espace du FPI, en tant qu’acteur et catalyseur de développement, tout en nous permettant de nouer des partenariats stratégiques à l’international, notamment en Egypte, au seul bénéfice du peuple congolais  ».

En effet, sous la coordination du Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, et l’engagement déterminé du Ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya, un Plan Directeur d’Industrialisation, ainsi qu’un Document de la Politique et des

Stratégies Industrielles ont été élaborés.  » Ces documents et politiques gouvernementales doivent notamment nous servir de boussole dans la priorisation de nos financements, au nombre desquels les projets industriels innovants liés à la protection de l’environnement, à la transition écologique, ainsi qu’aux nouvelles technologies  », a-t-il ajouté. Mais comment se porte le FPI 33 ans après ?

De l’avis du DG ai du FPI, Kalenga Makonga, globalement, le FPl se porte bien. Malgré cette bonne nouvelle, le Général Manager du FPI a promis d’améliorer les performances, notamment en termes de niveau de financement, de recouvrement de créances et de suivi de la réalisation effective des projets

financés.  » Nous devons davantage financer des projets industriels structurants et être plus présents aux côtés des PME. Certes, les contraintes et menaces existent et perdurent, mais nous avons les capacités de les surmonter, ou d’en atténuer les effets pervers éventuels  », a indiqué notre source.

Pour ce faire, le FPI doit constamment faire preuve de plus d’intelligence, améliorer

ses procédures, accélérer les réformes, travailler avec rigueur et détermination, dans l’unité et la cohésion.  » Nous devons sécuriser la Taxe de Promotion de l’Industrie

(TPI) mise à notre disposition par le Gouvernement pour financer le développement de l’industrie. Mais nous devons également réfléchir à de nouvelles perspectives de financement et renforcer sans cesse les capacités de notre personnel. Aucune opportunité d’aller plus loin et de mieux ne doit étre négligée  », a-t-il martelé.

Pour sa part, plus que jamais, Jean-Claude Kalenga Makonga réalise que commander, diriger, c’est d’abord servir.  » Je suis donc votre serviteur, le serviteur de vous tous. C’est en cette qualité que je vous souhaite à toutes et à tous heureux anniversaire et longue et florissante vie au FPI  ». C’est par ce souhait d’anniversaire que le DG du FPI mettra fin à son adresse de circonstance.

Créée par Ordonnance-Loi nº 89-171 du 07 août 1989 portant création et statuts d’une entreprise publique (Cfr. J.O.Z., nº16, du 15 août 1989, p. 36), le FPI a a quatre missions : 1) la promotion d’industries nouvelles en veillant à réaliser l’équilibre industriel au plan national ; 2) la promotion de la petite et moyenne industrie ; 3) la promotion de l’intégration industrielle, notamment entre les grandes et petites unités et l’implantation des industries de production des produits semi-finis, et enfin ; 4) la promotion des activités de recherche appliquée permettant le développement et l’amélioration du secteur industriel.

Dieudonné Buanali

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