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Afin de lutter contre la contrefaçon de la monnaie nationale : La BCC s’apprête à lancer des nouveaux billets de 500 à 20.000 FC sur le marché

Depuis le début de l’année 2017, la population congolaise connait une situation dépravante due à l’intrusion des faux billets de banque dans le marché. Raison pour laquelle la Banque Centrale du Congo, BCC en sigle, en tant que banque d’émission qui participe à la politique monétaire du pays en gérant les relations entre banques et ayant pour principal client l’Etat, qui n’est pas restée impuissante face à cette situation, s’est obligée de mettre en circulation une nouvelle monnaie, sûre et fiable qui pourra se distinguer de l’ancienne par des nouveaux éléments de sécurité.

C’est en début de la journée du lundi 13 mars 2017 que le gouverneur de la Banque Centrale du Congo, M. Deogracias Mutombo Mwana Nyembo, a annoncé le changement des billets à partir de la coupure de 500 FC jusqu’au billet de 20 000 FC, en vue d’éradiquer la contrefaçon qui bat son plein en République Démocratique de Congo. Le numéro 1 de la BCC a poursuivi en démontrant que la spécificité des nouveaux billets réside en la dotation des nouveaux éléments de sécurité.

Bien que des campagnes de communications ont été initiées par l’autorité morale de la monnaie nationale le Franc congolais, FC en sigle, pour distinguer les vrais billets des faux, plusieurs usagers se privent toujours de l’utilisation, moins encore de la consommation des billets à valeur faciale élevée dont ceux de 500, 5000, 10.000 et voire même, ceux de 20.000 FC étant donné que plusieurs expertises ont prouvé que certains billets avaient été contrefaits. Mais par qui ? Difficile de répondre à cette question à ce stade car les enquêtes sont en cours. Pendant ce temps, la population congolaise continue toujours de se méfier de cette monnaie. En attendant ce jour j, la population est appelée à ouvrir l’œil et le bon face à la fausse monnaie en circulation. Qu’on se le dise : ne dit-on pas souvent que le contrefacteur est puni de servitude pénale ? Nous y reviendrons avec force détails.

Joel Nzengu

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