Economie

Application de la Loi sur la sous-traitance dans le secteur privé : L’ARSP et les sociétés de télécommunications trouvent désormais un terrain d’entente

Le Directeur Général de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur Privé (ARSP), Ahmed Kalej Nkand et son équipe, ont eu une séance de travail, le 03 septembre dernier, à leur nouveau siège, avec les représentants des sociétés de télécommunications oeuvrant en RDC, dans le but de sensibiliser ces dernières sur la mise en application de la Loi sur la sous-traitance et le faire comprendre la nécessité du prélèvement de 1,2% par l’ARSP.

Au cours de leur échange avec les opérateurs téléphoniques entre autre Airtel, Orange et Standard Télécom, les deux parties ont mis l’accent sur l’application de la Loi sur la sous-traitance, après les étapes de sensibilisation et de vulgarisation à l’application de la loi et d’autres moratoires qui étaient accordés quant à la mise en application de toutes les dispositions légales. Le DG de l’ARSP a fait savoir qu’il faut passer à l’étape de l’application effective de cette Loi qui va aider à l’émergence de la classe moyenne.

Au sortir de de la réunion avec les représentants des sociétés de téléphonie, le Directeur Général a un fait annoncé à la presse les mesures qu’il faut mettre en place pour faire appliquer d’avantage la Loi sur la sous-traitance en RDC.


« Avant de prendre toutes ces décisions, nous avons tenu à organiser des séances de travail avec les opérateurs des différents secteurs de la vie économique de notre pays et nous avons commencé avec ceux de la téléphonie aujourd’hui. Nous étions face à des personnes très responsables qui comprennent très bien la chose et qui ont pris l’engagement d’accompagner l’autorité de régulation dans la mise en application de la Loi sur la sous-traitance », a t-il déclaré.

En ce qui cerne le prélèvement de 1,2% d’impôts par l’Autorité de Régulation sur les entreprises qui vont sous-traiter les marchés, Kalej NKand a démontré qu’il faut savoir que cette question a été déjà réglée en son temps après les concertations débutées à Rotana en Mars dernier.

« Nous sommes donc convenus que le taux de ce prélèvement devait être ramené de 5 à 1,2% dont 0,2% étaient destinés à alimenter le fonds de garantie économique. Cette question ne pose plus des problèmes, c’est les modalités pratiques de prélèvement dont il est question entre autres avec les partenaires de la téléphonie », a signifié Kalej NKand DG de l’ARSP.

Il faut noter que ce prélèvement de 1,02% ne va pas influencer la tarification des certains services. faut voir la partie utilisation, parce le but est qu’une partie de ce prélèvement doit venir au secours des entrepreneurs en difficulté des financements pour leur permette de s’organiser et de repondre aux appels d’offres et de gagner des marchés pour leur bien et le bien de l’économie nationale.

Blandine Bampala

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