Il y a quelques semaines Geopolis Hebdo s’était demandé où était passé Corneille Nangaa l’ancien président de la Ceni. Les radars l’ont repéré à l’arrière pays où il s’occupe des champs. Après des loyaux services au pays, il est normal qu’il renoue avec les travaux de la terre qui sont la voie de toute restauration. Dans une certaine mesure, on admet aisément qu’un grand responsable donne l’exemple d’une implication réelle au sujet des questions du social du peuple. Mais ce que l’on ne savait pas c’est l’ampleur du travail qu’il a abattu durant la Saison en cours au niveau du Haut-Uele. Ce sont des hectares entiers qui sont organisés de manière à donner un rendement des plus important. Comment ne pas se réjouir de ces lignes vertes remplies de maïs, d’aubergines, tomates, pastèques, épinard…. Des espaces cultivés avec beauté et surtout qui obéissent à la culture bio.
La ferme Abema de Gombori Feragom en sigle est entrain de constituer un ancrage d’élaboration des destins partagés entre les différentes couches de la population. Il y a comme une forme d’engouement vers le travail de la terre dans cette province grâce à ces initiatives qui fixent les populations et qui produisent de la nourriture pour les populations et pour les marchés internes et externes. Pour se rendre compte de l’effet positif de cette activité champêtre, il faut se projeter quelques années en arrière où des menaces de famine furent proches et le peuple coincé dans un attentisme dangereux.
Corneille Nangaa en acceptant d’investir dans l’agriculture permet au peuple du Haut-Uele d’avoir un accès progressif au minimum vital et de compter sur des forces propres. En montrant ainsi l’exemple dans un coin situé si loin des paillettes et lumières Kinoises, l’homme de l’alternance démontre que l’on peut servir son pays partout où l’on est avec ce qu’on a entre ses mains.
Robert tanzey
