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Après l’échec du Dialogue CENCO : Steve Kivuata parle de la nécessité d’un troisième dialogue

Il n’est pas trop tard s’il faut sortir le pays de la crise actuelle. C’est le credo de Maître Steve Kivuata, porte-parole de l’ancien premier ministre Adolphe Muzito, après l’échec de la conclusion de l’arrangement particulier de l’accord politique dit de la Saint sylvestre. Kivuata estime que les deux points qui divisent actuellement la majorité et le rassemblement ne peuvent être résolu qu’en recourant à une méthode ramenant les parties autour d’une table. Pour maître Steve Kivuata, la question du mode de désignation d’un Premier ministre et celle de la désignation du président du Conseil National de suivi de l’Accord, CNSA, ne sont pas les seuls écueils auxquels sont confrontés la majorité présidentielle et l’opposition politique congolaise.

Plusieurs autres points n’ont pas étaient résolus par le dialogue de la cité de l’UA, mais également par celui de la CENCO. Il s’agit entre autres de la question fondamentale du financement des élections, celle de la gestion consensuelle, le programme commun de sortie de crise, ainsi que celle du respect des échéances électorales. Le deux dialogues n’ayant pas aboutis au résultat escompté, un troisième ne serait pas de trop selon Steve Kivuata, tout en poursuivant « qu’à l’heure actuelle le peuple congolais n’a donné son mandat ni à la majorité de gérer le pays, ni à l’opposition (Rassemblement) de contesté la gestion ».

En en croire le porte-parole d’Adolphe Muzito, le problème ne pas une rencontre qu’on peut surnommer troisième dialogue mais plutôt la conscience malsaine de l’homme politique congolais, qui est habitué à mettre ses propres intérêt au-dessus des intérêts de la population.

« La Primature ne s’obtient pas Manu Militari », le gouvernement et l’opposition (Rassemblement) seront obligés de discuter des questions qui fâchent, a-t-il fait remarquer, d’autant plus que la question fondamentale de l’échéance électorale optée à l’unanimité, lors du dialogue national et inclusif du centre inter diocésain emboîte la voie de l’échec.

Par ailleurs, ce qu’on attend du président de la république en tant que garant de la nation, « c’est de faciliter la mise en place de la coalisions Majorité/Opposition, de rassurer la population sur le fait qu’il ne va pas briguer un troisième mandat, qu’il ne sera pas candidat à sa propre succession; de donner une bonne orientation à la république en évitant de violer la constitution, seul moyen d’empêcher un nouveau cycle de violence mais également d’éviter l’émergence d’un troisième larron ».

Signalons cependant que le président de la république joseph Kabila Kabange a promis de s’adresser prochainement à la nation, à travers les deux chambres du parlement réunie en congrès, conformément à l’article 77 de la constitution du pays.

Judith Ngiene

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