Politique

Arrestation de Roger Lumbala : La justice française rejette la demande de sa mise en liberté provisoire

Après audition et études, la justice française a rejeté, mardi 19 janvier, la demande de la mise en liberté provisoire de l’ex-rebelle Roger Lumbala, arrêté en France il y a 3 semaines.

Au cours de son audition, devant la justice française, et en rapport avec le document de l’ONU dit  » rapport mapping », Roger Lumbala n’a pas laissé sa bouche bée face à ces accusations portées en sa personne, se justifiant du fait qu’il n’exerçait à l’époque aucun « Contrôle electif » sur les miliciens du RCD-N, le groupe qu’il dirigeait selon ledit rapport de l’ONU.

Étant allié du MLC de Jean Pierre Bemba, le RCD-N a participé, selon les experts, à des atrocités en juillet 2002 et janvier 2003 en Ituri et dans le Haut Uélé, par: des meurtres, des viols, des tortures, des mutilations, et même de possible actes de cannibalisme, rencherient-ils.

Par ailleurs, à en croire ses membres de conseils, leur client n’avait aucune raison d’être garder en détention par le fait qu’il n’avait, par exemple, ni la volonté ni les moyens de prendre la fuite, de détruire des preuves ou de faire pression sur des témoins potentiels, s’il en avait eu intention. À cet effet, ses conseils regrettent, que les débats se tiennent en huis clos, et qu’on fasse une « représentation caricaturale ».

  1. Il sied à titre de rappel de noter que Roger Lumbala a été arrêté le 29 Décembre 2020, et mis en examen pour  » participation à un groupement formé en vue de la préparation de crime contre l’humanité » et  » pour des exactions commises par le groupe qu’il dirigeait dans l’Est du pays lors de la deuxième guerre du Congo », rapporte mediacongo.

Enock ISEY

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