Politique

Afin de soutenir l’entrepreneuriat des jeunes et femmes : Olive Mudekereza plaide pour la transformation des recettes RAM en fonds de garantie participative


La taxe RAM (Registre des appareils mobiles) a généré beaucoup de recettes en République Démocratique du Congo (RDC) en une année, au-delà des problèmes créés dans sa perception chez les consommateurs. Selon certaines indiscrétions, les recettes RAM avoisinent 50 à 100 millions de dollars américains. D’autres par contre parlent de 200 millions de dollars américains. Interrogé le week-end dernier par la presse sur la question, l’honorable Député National Olive Mudekereza Namegabe, élu de la circonscription électorale de Walungu (Sud-Kivu), a plaidé pour la transformation des recettes issues de cette taxe en fonds de garantie participative afin de donner des crédits remboursables aux jeunes et femmes entrepreneurs.

« Ma position sur le dossier RAM suivant les pertinentes recommandations de la Commission économico et financière de l’Assemblée nationale (ECOFIN) est claire. Personnellement, j’ai demandé que le fonds qui a été perçu puisse être remboursé pour constituer un fonds de garantie pour les crédits aux jeunes et femmes. Nous devons relancer l’entreprenariat en RDC afin à la fois d’initier et d’encourager les jeunes et les femmes à l’esprit d’entreprendre mais malheureusement, il n’y a pas d’argent », a déclaré lé député Mudekereza.

Avant d’ajouter : «  Comme nous tous, nous avons payé la taxe RAM pendant presqu’une année (Certaines sources parlent d’un fonds allant de 50 à 100 millions de dollars américains. D’autres par contre, de 200 millions de dollars américains, Ndlr), il faut transformer les recettes RAM en fonds de garantie participative afin de donner des crédits remboursables aux jeunes et femmes pour relancer l’économie nationale. C’est comme ça que nous allons créer des entrepreneurs et des milliardaires au pays ».

Dans un pays où le taux de pénétration bancaire est très faible, obtenir un crédit relève du parcours du combattant et avec des taux d’intérêt parfois exorbitants, cette idée qui vaut son pesant d’or, mérité d’être soutenue, car l’amélioration du climat des affaires et la promotion de l’entrepreneuriat ainsi que la classe moyenne constitue le 6ème pilier du programme gouvernemental présenté en Avril dernier à la chambre basse du parlement de la RDC.

Dieudonné Buanali

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