Politique

Attaques de Drodo et Malanga en Ituri : Les FARDC reprennent le contrôle et renforcent le dispositif sécuritaire

Alors que les autorités du pays ne ménagent aucun effort pour restaurer l’autorité de l’Etat et imposer la paix dans la province de l’Ituri, les présumés rebelles membres du groupe dit Coopérative pour le Développement du Congo (CODECO) ne cessent de commettre des forfaits. Après l’attaque de Drodo, une localité située à plus de 60 km au Nord de Bunia, ils ont attaqué à nouveau une position de l’armée à Malanga, un petit village situé à environ 6Km au sud de Mungwalu en territoire de Djugu. Selon des sources locales, ces attaques sont condamnées par des mouvements de la société civile qui appellent tout de même ces éléments armés à respecter les lois humanitaires internationales et à cesser leurs assauts contre les réfugiés et autres civils.

Pour le caucus des parlementaires de l’Ituri qui est indigné par cette énième attaque, une enquête doit être diligentée pour déterminer les responsabilités individuelles et collectives afin que les coupables répondent de leurs actes. Tout en demandant au gouvernement de la République de procéder en urgence à l’inhumation digne des victimes et d’assister les blessés, les députés et sénateurs élus de cette province disent, à travers un communiqué rendu public le lundi denrier, être impatients de voir la réalisation de grandes décisions promises par le Chef de l’Etat lors de la dernière audience qu’il a accordée aux caucus de parlementaires de l’Ituri et du Nord-Kivu.

Actuellement, les forces loyalistes assurent avoir repris le contrôle des villages et sites des déplacés attaqués par les rebelles CODECO. Le dispositif sécuritaire a été renforcé, renseigne les sources militaires, pour garantir la paix. Mais à quand la grande offensive militaire pour stabiliser la situation sécuritaire de l’Ituri devenue insupportable ? La grande offensive ne serait-elle pas la solution durable à cette crise sécuritaire ? D’après les spécialistes des questions sécuritaires en RDC, la grande offensive ouvrirait la porte aux jours de gloire des FARDC car le gouverneur militaire a créé depuis sa prise de fonction, une nouvelle dynamique avec la population qui collabore jusque-là de manière franche avec les autorités militaires et participe tant soit peu à la dénonciation des miliciens qui se dissimulent dans la population. Et le lieutenant-général Johnny Luboya affiche une forte détermination à protéger ses administrés et surtout que le Commandant Suprême des FARDC, le Président Félix Tshisekedi a manifesté sa volonté d’agir pour en finir avec cette insécurité.

Toutefois, le temps est aujourd’hui à la conjugaison des forces pour restaurer l’autorité de l’Etat et imposer la paix dans cette province. C’est pourquoi des moyens logistiques conséquents doivent être mobilisés et la collaboration de la population avec l’armée révèle une importance capitale en ce sens que de nombreux groupes rebelles sont accusés de complicités avec certaines communautés locales pour l’exploitation illégale des resources naturelles et que c’est en véritables réseaux que fonctionnent ces groupes qui se tiennent la main en passant par des intermédiaires étrangers et des contacts situés dans la population elle-meme.

Djodjo Mulamba

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