Politique

Au cœur des terres du Congo Bashing : Patrick Muyaya pose les repères d’un Congo gagnant

C’est sa première sortie à l’internationale entant que ministre de la communication et porte-parole du gouvernement. Pour une prestation qui n’était pas donnée, il a assuré, le jeune ministre grâce à un style limpide dénué d’arrogance et surtout prenant en compte les faits sur terrain. Ne niant pas les difficultés sur terrain et sans diaboliser des forces internes qui n’ont pas la même élégance, quand il s’agit de parler des autorités de leur pays. Dans la suite du président, Patrick Muyaya a affronté les médias français qui sont depuis quelques années dans le dispositif du Congo bashing et qui ont choisi sur le plan éditorial de ne parler que des difficultés de la Rdcongo et non des progrès de plus en plus évidents qui s’identifient à la mémoire collective. Pour comprendre le pas décisif franchi par la RDC en termes de retour sur la scène internationale, il est indiqué de lire les propos tenus par un congolais de la diaspora, président de Convergence pour l’émergence du Congo jean louis Tshimbalanga  qui écrit : « Isolée et jetée dans les oubliettes depuis des décennies, aujourd’hui la crédibilité de la RDC refait surface, le monde commence à redonner sa confiance au nouveau leadership du Président Félix Antoine Tshisekedi, ce qui redonne l’espoir d’un lendemain meilleur pour le peuple Congolais d’abord. La signature des accords entre le Président de la RDC Félix Antoine Tshisekedi et le Premier Ministre Britannique Boris Johnson est un grand signal du retour de la RDC sur l’échiquier international, ce qui confirme que le leadership de notre  Chef de l’Etat est reconnu, accepté et respecté dans le monde. Tout Congolais qui connait bien le Premier Ministre Britannique Boris Johnson, comprendra bien que ce geste des signatures n’est pas anodin, il a plutôt une portée grandiose, nous sommes en train de vivre là la renaissance et la réinvention d’un Congo nouveau, qui prend un plus bel élan pour le développement durable. » Face à une presse mobilisée pour accentuer les difficultés du Congo, le ministre Muyaya a donné les réponses empreintes de responsabilité et surtout de clarté sans éluder des sujets et surtout sans se draper dans un manteau dogmatique du genre les impérialistes ne nous aiment pas et que les blancs sont tous mauvais et les africains tous victimes. C’est un Ministre d’un gouvernement responsable qui s’est présente et qui a usé d’une parole sûre et sans hésitation. Dans les lignes qui suivent Geopolis hebdo vous propose une synthèse de ces prestations sur Rfi, France 24, Medias France éct…

Radio France Internationale : On a vu les catholiques et les protestants dénoncer le choix de Denis Kadima, je rappelle qu’elles sont 8 qui ont le pouvoir de désigner le président de la CENI, 6 d’entre elles soutenaient cette candidature de Denis Kadima, les deux autres sont vent debout ! Elles leur reprochent d’être trop proches du Chef de l’Etat !

Patrick Muyaya : Il y a pas eu de forcing c’est un processus qui a pris 3 ou 4 mois avec plusieurs reports. Et aujourd’hui le président de la république devait faire un choix. Parce que visiblement les confessions religieuses n’ont pas été en mesure de s’entendre et de produire un président. Lorsqu’on dit de Denis qu il est proche du président de la République, moi je suis choqué ! Comment le nom de Denis Kadima  arrive à la fin des discussions des confessions religieuses ? C’est parce qu’il a commencé par répondre au profil. On arrive au final, on sort des considérations subjectives, Denis Kadima je ne l’ai jamais vu de ma vie ! Je n’ai jamais vu de mémoire de journaliste les photos de Denis Kadima avec le Président de la République. De quelle proximité on parle ? Parce qu’ils sont de la même province, c’est extrêmement grave ! Ça c’est des relents tribalistes que nous dénonçons. Ngoyi Mulunda a été président de la CENI en 2011, en aucun cas je n’ai entendu dire qu’il était proche du président Kabila pourtant il venait de son village

RFI : Les catholiques et les protestants affirment qu’ils ont subi des menaces  et des intimidations des tentatives de corruption pour imposer Denis Kadima….

PM : Tout ça qui va l’imposer ? Parce qu’ils étaient dans un jeu où ils étaient 8. Vous faites le consensus. Vous pensez qu’ils se seraient entendus parce que les protestants récemment ont décidé de cesser  la collaboration avec les autres Alor qu’il y a déjà un problème de confiance entre ceux qui sont censés nous prêcher la tolérance, la patience et tout le reste. Mais qu’est-ce que vous voulez ? Le président de la république s’est assumé suivant un rapport, ici il faut faire la démarcation entre ce qui s’est passé avec le cas de Malonda. Dans ce cas ci  toutes les composantes ont transmis leurs noms, à l’exception du FCC du président Kabila, il y a 12 procès-verbaux qui ont été donnés   sur les 15. On avait l’obligation d’avancer parce que nous avons la responsabilité politique de conduire le peuple aux urnes. Maintenant le plus important ce n’est plus le passé. Les protestants comme les catholiques sont nos partenaires. Nous comptons sur eux y compris sur les organisations internationales  pour s’impliquer et construire la confiance dans le processus qui va suivre.

RFI : le fait d’avoir à la tête de la CENI une personnalité qui ne fait pas consensus, est-ce qu’on ne se dirige pas vers un processus électoral qui sera forcément tendu ?

PM : pas du tout parce que ici nous parlons des prêtres et des religieux. Quelques soient les cas de figures ; ils prient pour nous ; ils s’assurent que tout se passe bien dans le pays. Ce n’est pas parce qu’il y a eu un manque de consensus d’ailleurs en commençant par eux même tout le monde a remarqué, qu’on doit tuer un processus qui n’est pas encore né ! Il faut donner une chance au processus, il faut que chacun joue son rôle y compris l’église, dans la construction de la confiance et d’un consensus transparent. Ne donnons pas trop de pouvoir à un seul individu fut-il président de la CENI.  

RFI : Depuis le début de l’état de siège, rien que dans le territoire d’Irumu et de Beni, il y a eu plus de 1000 morts. Je ne parle pas de violation de droits de l’homme, des faits avérés de corruption dans le chef des magistrats militaires, d’insuffisances des troupes sur le terrain, de détournements de soldes des rations militaires    dans le front… C’est ce que dénonce d’ailleurs  un rapport de la commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale qui dresse  un bilan négatif de l’état de siège depuis sa mise en place !

PM : je ne suis pas sûr que le rapport de l’Assemblée Nationale dise les choses telles que vous les dites. De toute évidence, ça fait 20 ans que ça dure. L’état de siège c’est la réponse à cette situation d’insécurité. N’oublions pas que le prédécesseur du président  Tshisekedi était militaire. On n’a pas trouvé de solution. Le président Tshisekedi arrive il promet le retour de la sécurité, c’est des demandes pressantes de la population, on décrète l’état de siège qui est le début de la fin de toutes ces pratiques. Nous  n’avons jamais dit au départ de l’état de siège que les tueries cesseraient immédiatement, au moins, parce que lui l’auditeur est au Nord-Kivu, pourrait poser la question aux gens de l’Ituri ! Nous étions, la cheffe de la coordination des humanitaires dit ce que votre gouvernement a fait pour l’Ituri en deux mois, nous ne l’avons jamais vu en 20 ans. En deux mois il y avait le Président de la République et le Premier ministre qui étaient sur place. Aujourd’hui tous ceux qui tendent à dire que ce l’état de siège qui à la base de l’insécurité font le lit de l’ennemi. Parce que l’Etat de siège au moins nous permet cette fois- ci, le président de la République à Bunia en Ituri j’étais avec lui, lui-même a dit qu’il y avait des problèmes…  Nous devons avoir une armée qui va en opération, en même temps nous devons nettoyer les effectifs, nettoyer la chaine d’approvisionnement, on doit faire tout ça en même temps…

RFI: Mais ne pas l’avoir fait avant de lancer l’état de siège ?

PM : Qu’on ne vous trompe pas. Nous quand on arrive, l’état de siège c’est la première décision que nous prenons avec mon collègue de la défense et tout le reste, mais il y avait une planification qui a été faite avant par le président de la République, ce n’est pas une décision qui est arrivée comme ça. Il n’y a pas d’improvisation. Il ne faut pas considérer les difficultés opérationnelles que nous avons  avec notre armée, et d’ailleurs, quand vous combattez les terroristes c’est le cas partout, parlons du G5 Sahel, avec tous les moyens que la France met, est-ce qu’il y a de déjà des résultats escomptés, est ce que les terroristes cessent de décimer les populations là-bas ? Donc il faut qu’on regarde la nature de la crise et qu’on regarde la nature de ce que le pays offre. Nous avons une armée aujourd’hui qui a des problèmes, mais sur quelle armée devons-nous compter pour régler le problème de l’Est ? Est-ce que le président Tshisekedi, même par coup de bâton magique, pourrait-il créer une armée en deux ans, trois ans ou cinq ans ? Aujourd’hui nous nous attelons à recréer un nouvel état d’esprit au sein de cette armée. N’oubliez pas qu’il y a la Monusco qui est là depuis 20 ans. Donc aujourd’hui  nous avons pris la gravité de la chose, et nous travaillions à régler le problème. Il ne faut pas compter sur nous, même si on a des potions magiques de régler le problème en 6 mois, un problème qui dure pendant 20 ans.

RFI: l’état de siège sera prorogé tous les 15 jours ?

PM : l’état de siège c’est l’opération la plus transparente qui existe en RDC à tous les niveaux.  Vous avez parlé du rapport de la commission parlementaire, est ce que vous savez que même la Gouverneure de la Banque Centrale est passée dire combien de dollars sont sortis, est ce vous savez que tous les 15 jours nous gouvernement nous faisons le point, et nous allons au parlement. On dit que le président de la république dispose de la majorité parlementaire mais on nous a privés d’une loi d’habilitation pour proroger au niveau du gouvernement l’état de siège. C’est pour vous dire que pour cette opération, tant que les menaces subsisteront, l’état de siège subsistera jusqu’à ce que nous allons trouver la solution parce qu’il n’y a pas d’alternative à l’état de siège.

RFI : Nous avons l’impression que le gouvernement  ne communique pas assez sur ce qui se passe dans les Nord-Kivu et Ituri, nous avons besoin de savoir  qu’est ce qui se passe, quelles sont les superficies récupérées, combiens d’ennemis ont été éliminés, qu’on ait des informations précises et utiles sur l’état de siège, qu’on sache que nous avons trouvé ces provinces à l’instant T et à l’instant T+1 nous en sommes à tel niveau ?

PM : Avant que je me déplace avec le président de la république en Israël  j’ai fait un briefing comme je le fait souvent avec l’armée et la police pour faire le point sur l’état de siège. Je vous donne les chiffres qui m’ont été remis par l’armée de septembre à mi-octobre : On a neutralisé 622, on en a capturé 119, 569 se sont rendus on a récupéré plus de 1300 armes de différents calibres, on a libéré 615 otages et on a arrêté plus ou moins 210 personnes qui collaborent avec l’ennemi.   

RFI : Quel est le pourcentage de ces citoyens qui soutiennent l’état de siège et qui estiment que les résultats sont probants ?

PM : les résultats ne peuvent pas venir de manière automatique je vous ai donné l’exemple de G5 sahel. Nous combattons le terrorisme. L’état de siège en soi est déjà un résultat positif. Parce que ça permet aujourd’hui au gouvernement, tous les 15 jours, de parler de la situation sécuritaire. Nous mettons des moyens, bien sûr qui sont à notre disposition, parce qu’il ne faut pas oublier le contexte dans lequel le pays évolue. Quelle est la taille de notre budget, et comment vous voulez réussir des opérations militaires avec une armée qui est en crise parce qu’elle connait des problèmes de mafias, et malheureusement les gens profitent derrière pour jeter l’anathème sur toute notre armée  comme si  elle n’était composée  que des personnes qui ne connaissaient pas les droits humains. Au départ de l’état de siège, les chancelleries occidentales toutes, avaient des  craintes sur les violations des droits de l’homme, mais où est-ce qu’on en est aujourd’hui ? Ce qui est liberticide, ce n’est pas l’état de siège. C’est la présence des groupes armés et leur comportement cruel. Et l’état de siège  finira par donner des résultats. Moi je crois, et tous les congolais sont appelés à y croire que nous tous nous devons soutenir notre armées, parce que c’est elle, elle seule qui va nous permettre de retrouver la sécurité.

RFI : Nous voulons demander  de nous éclairer sur la situation sécuritaire actuelle à Bukavu. Nous voulons savoir ce que pense le président de la république par rapport à cette situation.

PM : ce sont  des aventures comme nous ne l’avons connu dans le passé, parce qu’il y a des gens qui pensent qu’au 21e siècle qu’il y a toujours moyen  de perturber la paix de cette manière. Effectivement dans la nuit du mardi à mercredi (du 02 au 03 novembre) il y a eu un groupe d’assaillants que je ne pourrais pas citer pour éviter d’en  faire ; la publicité avec des motivations floues. De toute évidence une enquête  qui suit son cours pour arriver à l’identifier. Dès que les éléments seront disponibles nous les communiquerons.

RFI : Je voudrai savoir comment expliquer que ce sont  dans les deux provinces où il y a l’état de siège que le nombre d’exactions et d’assassinats sont plus élevé ? Au moins 110 cas d’attaques contre les journalistes depuis le début de l’année selon ce que révèle cette semaine le JED, et c’est dans le Nord-Kivu et dans l’Ituri que l’ONG JED a enregistré le plus grand nombre d’exactions et d’assassinats.

PM : je dois vous dire d’abord que ce qui se passe dans les provinces de Nord-Kivu et de l’Ituri, est une situation extrêmement grave et c’est pour ça qu’il y a état de siège pour commencer. Vous avez vu qu’on a perdu un ambassadeur dans la zone il y a quelques mois, de triste manière, c’est une situation qui nous peine profondément. Dès le déclenchement de l’état de siège j’ai mis en place, en accord avec l’armée et tous les services de renseignement, un dispositif qui permet aux journalistes  d’abord de se faire identifier, quand ils vont sur les sites, pour qu’on soit en mesure non pas de les contrôler, mais qu’on soit en mesure de garantir une certaine sécurité. De manière transparente, nous communiquons sur toutes les opérations qui se font, mais il y a des réalités de terrain. Peut-être les gens n’ont même pas l’image de ce que représente l’Ituri, c’est immense. Les deux cas recensés c’était à Mambasa, on disait que le journaliste est mort peut-être qu’il y a eu un règlement de compte, on a demandé des enquêtes pour cela, il y a eu des cas aussi à Beni, mais il faut considérer ici et se poser la question par qui ils sont-ils assassinés ?

RFI : Et l’ONG JED s’inquiète qu’il n’y a jamais eu le moindre début d’enquête après l’assassinat de ces journalistes.

PM : il est probable qu’il n’est pas informé des actions menées comme en Ituri ou un tribunal militaire a siégé. Ces questions font l’objet d’un suivi quotidien.

RFI : RAM, taxe sur le Registre des appareils mobiles, autrement dit toutes celles et ceux qui ont un téléphone portable doivent payer …

PM : ce n’est pas une taxe, c’est un service rémunéré qui existe partout au monde y compris ici en France. Ici en France vous le payez mais vous ne savez pas que vous l’avez payé.  C’est une recommandation de l’Union Internationale de Télécommunication (UIT) qui veut nous luttions contre la contrefaçon sur les téléphones falsifiés. Je dois reconnaitre que la communication n’a pas été bonne autour de ce service.  Aujourd’hui ce n’est pas que les congolais ne veulent pas payer, ils ont besoin de savoir ils paient pourquoi et à quoi sert l’argent qu’ils ont payé.  Nous comme gouvernement, nous sommes attentifs, avons écouté et le Premier ministre a décidé d’ailleurs directement pour la suppression de la perception pour les téléphones de deuxième génération, mais pour les  autres il y a un travail technique qui se fait. Ici il faut être clair, nous ; comme RDC nous faisons partie des Organisations Internationales, lorsqu’il y a des recommandations qui viennent de là nous les intégrons. Comme je l’ai dit, on a reconnu qu’il y a eu un problème de communication et il y a des mesures qui suivront et  qui permettront aux congolais de se sentir soulagés par rapport à cette situation. En tout cas les revenus qui sortent de là doivent être investis pour briser la fracture numérique.

RFI : A combien se lève ces revenus ? 25 millions USD ce sont les chiffres officiels alors que d’autres parlent de 266 millions USD !

PM : 25 millions USD. Les gens sont dans l’exagération comme très souvent. Le ministre des PTNTIC est passé devant Assemblée Nationale en toute transparence il a expliqué.

Le ministre Patrick Muyaya répond aux questions de France 24

France 24 : Vous arrivez tout juste de Glasgow, où continue à se dérouler la COP 26, le Président de la république Tshisekedi a participé, pour vous est-ce que c’est encore une conférence pleine des belles promesses, où est-ce que vous pensez vraiment que là, les choses tangibles  vont être accomplies pour lutter contre le réchauffement climatique ?

PM : c’est une obligation d’voir des choses tangibles parce qu’aujourd’hui  la menace du climat est vécue partout au monde, et donc quand vous regardez les inondations à News York, avec des catastrophes naturelles d’ailleurs, vous comprenez qu’il y a véritablement un réchauffement climatique  qui requiert une action responsable. La RDC qui participait pour la première fois au niveau présidentiel, à une conférence sur le climat, s’est présentée en pays solution. Vous savez aujourd’hui nous regorgions un immense massif forestier, le deuxième du monde, qui devient le premier si on le cumule avec ce qu’il y a aux alentours et au-delà de ça nous disposons de la plus grosse réserve mondiale de cobalt qui est aujourd’hui  apprécié pour la transition écologique et donc nous sommes partis en pays solution. Ce n’est pas seulement pour dire que nous avons des forêts qui permettent d’absorber tout ce qui a comme gaz carbonique, mais c’était aussi pour dire qu’au-delà du fait que nous avons ces forêts,  nous avons une stratégie interne, notre contribution, justement dans les efforts qui sont faits, qui nous permettra d’accroitre de 4% nos efforts, pour la protection du climat. Ça veut dire que nous avons une stratégie qui devra être financée. Nous ferons notre part, mais évidemment les gros pollueurs doivent payer.

France 24 : Il y a des accords qui ont été annoncés, beaucoup c’est souvent des annonces, encore une fois sur la déforestation, est-ce que vous êtes satisfaits, ou est-ce que là encore vous attendez plus ?

PM : On attend plus parce qu’il faut attendre que les discussions se terminent, mais déjà là avec le gouvernement britannique dans le cadre de l’Initiative pour les forêts de l’Afrique centrale, il y a eu 500 millions USD, le président de la République a signé une déclaration conjointe avec le Premier ministre Britannique Boris Johnson  à ce propos, c’est un bon début, mais il faut faire d’avantage parce que la question du climat nous oblige nous tous d’être solidaires de savoir que demain on peut perdre notre humanité à tous, il faut y travailler maintenant et très bien. De ce point de vous la RDC est prête.

France 24 : Il y a eu une attaque au Sud-Kivu, plusieurs militaires ont été tués, aujourd’hui est-ce qu’on sait qui est derrière cette attaque, est-ce que c’est de la criminalité, est ce que ce sont des milices ?

PM : Ce n’est pas de la criminalité simplement, parce que attaquer de cette manière est plus que ça et d’ailleurs et des enquêtes  sont en cours il y a eu deux militaires qui sont morts et un policier, 8 des assaillants ont été neutralisés, 38 autres ont été arrêtés. Ils sont venus en pleine nuit heureusement les forces ont réagi rapidement, mais il y a eu un vent énorme de psychose dans la ville qui a ravivé des mauvais souvenirs, parce qu’il faut savoir que cette région a connu  beaucoup de mouvements de ce type depuis une vingtaine d’années, les enquêtes sont en cours le moment venu nous communiquerons plus des détails sur ces incidents.

Propos retranscrits par Fiston Oleko

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