Aubin Minaku Ndjalandjoko est né à Kinshasa, le 27 novembre 1964 des parents originaires d’Idiofa dans l’Ex province du Bandundu. Il a effectué ses études primaires chez les Jésuites à Kinzambi dans la même province et ensuite chez les Salésiens à Imara dans le Haut-Katanga. Il obtient sa licence en Droit international public à l’Université de Kinshasa en 1989. Chef des Travaux à la faculté de droit de l’Université de Kinshasa, Aubin Minaku Ndjalandjoko a été proclamé le samedi 23 décembre 2017, Docteur en droit avec mention « la plus grande distinction » à l’issue de la soutenance de sa thèse intitulée « A la recherche d’un mécanisme efficient de poursuite et de répression des crimes internationaux perpétrés en République Démocratique du Congo ».
Magistrature
Il est substitut et ensuite premier substitut du procureur de la République au Parquet de grande instance de Kinshasa Matete de 1990 à 1998.
Carrière politique
A partir de 1998, il est expert et conseiller de cabinets ministériels et ensuite du cabinet du chef de l’Etat. En 2002, il est Chef de travaux à la faculté de droit où il prépare sa thèse de doctorat en droit international. En 2005, il fait partie de la cellule de campagne de Joseph Kabila pour l’élection présidentielle de 2006. Il se présente aux élections législatives en 2006 et est élu député national pour Idiofa sur la liste du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD). Aubin Minaku est réélu député national aux élections législatives de 2011. Le 12 avril 2012, Il est élu président de l’Assemblée Nationale.
En 2013, lors de la session de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) tenue à Abidjan, Aubin Minaku est désigné premier vice-président du Bureau de l’APF. Le 10 juillet 2015, Aubin Minaku Ndjalandjoko a été élu comme président de l’Assemblée parlementaire de la francophonie pour une durée de deux ans.
Selon Jeune Afrique, Aubin Minaku qui bénéficie de la confiance de Joseph Kabila semble être le candidat le mieux placé pour succéder au Chef de l’Etat sortant. Des bruits circulant à travers la ville de Kinshasa ces derniers jours évoquent l’éventualité de la prochaine candidature de Minaku à la magistrature suprême. Mais tout reste encore à confirmer, car jusqu’à preuve du contraire, la majorité présidentielle (MP) et même le Front Commun pour le Congo (FCC), n’ont pas encore fait une annonce officielle sur le prochain dauphin de Joseph Kabila. Mais des noms des personnalités sont cités, dont celui d’Aubin Minaku Ndjalandjoko.
Théodore Ngandu
