Non classé

Bruno Kapandji confirme: La BAD va poursuivre son assistance au projet INGA 3

timthumb-php2Le dossier Inga 3 vient de connaitre une accélération avec la décision de la Bad de poursuivre son appui dans la phase actuelle de ce méga projet.Bruno Kapanji le cordonnateur revient d’Abidjanoù il a rencontré les autorités de la banque africaine avec lesquelles il a négocié cette étape décisive.C’est pourqoui la rédaction de Géopolis l’a approché pour en savoir plus.Interview exclusive d’un homme passionné par son travail.
GeopolisHebdo : Monsieur le coordonnateur, vous revenez de la BAD, il semble que vous avez des bonnes nouvelles pour le projet Inga3, de quoi s’agit –il ?
Bruno Kapandji : j’ai conduit une délégation à la BAD et à l’amendement du ministre des finances, qui est notre administrateur à la BAD. Les bonnes nouvelles ce que les rencontres que nous avons eu avec les responsables de la BAD ,la présidence,les administrateurs et même les experts, ont donnés comme résultat,la confirmation de la BAD de la poursuite de son assistance au projet INGA 3.Il y avait beaucoup des spéculations et des menaces mais maintenant nous pouvons annoncer que la BAD va poursuivre son assistance pour la préparation du projet INGA3 jusqu’au choix du candidat concessionnaire,certainement jusque même à d’autres étapes qui restent jusqu’à la signature du contrat de concession.
GH : Vous avez dit la BAD va poursuivre,est ce qu’on peut connaitre ce que la BAD a déjà fait jusque là?A quoi consiste son assistance ? Peut- on connaitre son assistance en termes de chiffres ?
Bruno k. :Oui concernant particulièrement INGA 3,la BAD avait déjà accordée 14 millions et demi de dollars qui nous ont permis d’avoir les études de faisabilité et d’élaborer le dossier d’appel d’offre et nous avons obtenu des dossiers des appels d’offre des deux candidats à savoir le groupements européen-espagnol et le groupement chinois ,nous sommes entrain d’analyser ces offres là qui vont nous conduire au choix du candidat concessionnaire mais la BAD a ajouté un autre financement de même que la Banque Mondiale ,à la hauteur de 45 millions de dollars pour les études complémentaires et d’autres activités qui facilitent la préparation du projet mais il yavait une menace sérieusesurtout concernant les études environnementales et sociales ,les études étaient sous financement de la Banque Mondiale qui comme vous le savez ,a retiré son financement et nous sommes tombés d’accord avec la BAD pour trouver des aménagements pour que les études soient prises en charge , c’est ça qui constitue un élément important pour ceux qui craignaient qu’il n’y aurait pas d’études d’impact environnementaux et sociaux ,ils peuvent être rassuré.
GH : vous pouvez dire que vous nous confirmer que la BAD va suppléer au déficit créé par le retrait de la Banque Mondiale ?
Bruno k : je peux le confirmer mais il faut savoir que c’est un travail, l’accord est là maintenant il faut que les services techniques, juridiques et financiers de la BAD avec l’ONEM puissions travailler pour concrétiser cela mais sinon l’accord de principe est là.
GH : Nous avions assisté il y a quelques semaines déjà à l’ouverture des plis de ces deux concessionnaires là, c’est à dire les candidats restés en lisse, mais l’opinion s’interroge pour quoi ça prend un si grand temps pour décider de quel concessionnaire faudrait-t-il ? Est ce qu’il ya des pressions politiques ou quelque chose qui fait trainer le dossier ou est ce que les procédureslégales n’ont pas été dépassé ?
Bruno K. : il faut dire qu’il n’y a pas des pressions ,il y a des critères bien précis ,ça ne prend pas du temps c’est le processus normal il faut réunir tous éléments, ça ne dépend pas du temps mais c’est le processus normal ,nous devons tout comprendre par rapport à l’appel d’offre,il n’y a pas de retard c’est un processus tout à fait normal d’examens ,d’analyses ,point par point article par article ,chiffre par chiffre pour arriver à bien juger le meilleur parmi les deux .
GH : Alors d’où viens votre optimisme selon lequel en 2017 le projet peut commencer ?
Bruno K : Nous avons un calendrier et un objectif temporaire que nous avions fixé et qui a été perturbé.Je dois vous dire que chaque fois que nous avons un élément d’un projet qui a tout les aspects c’est à dire aspect stratégique, politique, financier, technique aussi ou tout élément qui interviennent dans ce domaine ont de l’incidence sur la préparation sur l’évolution du projet donc l’optimisme là nous l’avons par rapport a ce que nous sommes entrain de faire c’est-à-dire les offres, la poursuite de l’assistance de la Banque Africaine de Développement mais aussi le maintien des candidats concessionnaires qui ne se sont pas retirés en dépit de tous les attaques et c’est ce qui donne ce résultat là ,donc ça ne peux que nous donner cet optimisme et plus il y a un soutien politique ,vous savez qu’il y a un initiateur de ce projet et un engagement fort et aussi le maintien des clients notamment la SNEL ,les miniers, l’Afrique du Sud ainsi que d’autres qui vont venir comme ceux que vous connaissez c’est-à-dire l’Egypte avec le canal de Suez .
Propos recueillis par Wak

Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

To Top