ACTUALITE

Cadre de concertations CENI-Genre et Diversité : Didi Manara a lancé les travaux préparatoires

Le 2eme vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Didi Manara Linga a, au nom du Président Denis Kadima Kazadi, lancé les travaux préparatoires du cadre de concertations entre la CENI et les personnes vivant avec handicap ( PVH ) issues de la composante Genre et Diversité, ce lundi 21 mars 2022, C’était au siège de la Centrale électorale et en présence des membres du bureau et de la plénière.

Il faut dire que cette rencontre intervient juste après le plaidoyer mené l’autre fois par la Ministre aux affaires sociales en charge des personnes vivant avec handicap, Irène Isambo Diata à l’occasion de sa rencontre avec le Vice-président de la CENI, Bienvenue Ilanga Lembow en décembre 2021.

Il était question de plaider en faveur de la représentation des personnes vivant avec handicap dans toutes les institutions du pays, mais aussi en faveur de la protection de l’Etat que doivent bénéficier cette catégorie des congolais et les personnes de troisième âge en République démocratique du Congo selon l’article 49 de la constitution.

A cette rencontre de ce lundi entre la CENI et les personnes vivant avec handicap, prenaient également part la représentante de International Republican Institute ( IRI ), Majda Elbied et celui de la Fondation Internationale pour les systèmes électoraux ( IFES ), Mountaga Sylla.

Ceci est une concrétisation de la volonté de l’actuelle équipe de la Centrale électorale, ce cadre de concertations se veut être un espace permanent d’échanges tout au long du processus, comme l’a préconisé le président de cette institution d’appui à la démocratie.

A cet effet, le 2ème vice-président de la Centrale électorale s’est réjoui de l’engouement suscité par les organisations regroupant les personnes vivant avec handicap.
 » La catégorie que vous représentez au regard des statistiques à notre possession établies en 2021, c’est en fait 10 millions des personnes vivant avec handicap parmi les Congolaises et Congolais. Soit un dixième ( 1/10e ) de la population. Laisser cette catégorie de côté par rapport à ce processus au bout duquel la population elle-même va choisir ses propres dirigeants serait complètement absurde. C’est pourquoi, la Centrale électorale a deux objectifs majeurs : c’est de vous confirmer qu’effectivement vous faites partie intégrante du processus mais bien plus, tenir compte de vos suggestions en vous écoutant pour intégrer tout cela dans nos travaux en cours d’évolution », a-t-il dit Didi Manara dans son mot d’introduction.

Le président de la CENI était egalem de la partie. Pour lui,  » Cette rencontre est une occasion pour la mise en place des mécanismes de collaboration pour des propositions avec un suivi en ce qui concerne les personnes vivant avec handicap. Il a été question, au regard des préoccupations qui me sont parvenues, des candidatures via internet de celles des personnes à mobilité réduite. Ce n’est nullement du domaine de l’impossible. Une piste qui peut être explorée et même exploitée », a-t-il relevé.

Pour la même question, le numéro 1 de la CENI a déclaré en outre « qu’il faut avouer que si cela n’a pas été fait, c’est une omission à corrigé. Désormais, il faudrait donc les associer. Lors de mon séjour dernièrement à Washington au siège d’IFES ( Fondation Internationale pour les systèmes électoraux ), force est de reconnaître qu’ils ont innové sur un certain nombre de choses notamment sur la participation intégrale de cette catégorie de nos semblables au processus électoral. Nous devrons donc nous en inspirer en vue d’améliorer notre système électoral. On peut toujours apprendre des autres. Il y a aussi la question des quotas sur les listes des partis politiques. Cela dépend évidemment de ces formations politiques, mais au niveau de la CENI, in peut toujours faire du lobbying, des plaidoyers et attirer l’attention des décideurs. En RDC, les personnes vivant avec handicap constituent une frange importante de la population. C’est en termes de millions au regard des statistiques. Il es donc impérieux qu’elles soient effectivement prises en compte. Si la loi pouvait changer, on aurait instituer un quota. En somme, c’est dans notre agenda, qui devra se poursuivre concernant notre rôle de conseil auprès du gouvernement, au Parlement. Que vos propositions deviennent une réalité… ». a-t-il renchéri.

Bien avant, Joséphine Ngalula Kabeya, membre de la Plénière de la CENI, a rappelé à l’assistance la ferme volonté de l’actuelle équipe de la Centrale électorale, sous le credo de la nouvelle image à imprégner auprès des parties prenantes au processus électoral en cours qui est basée sur l’inclusion. Pour jamais laisser personne en rade tel que l’indique l’un des axes du plan stratégique quinquennal de l’institution en collaboration avec le ministère des Affaires sociales.

Il faudrait retenir que la représentante d’IRI, Majda Elbied, s’est félicitée du partenariat qui existe entre sa structure et la CENI qui a la responsabilité de mener à bon port la mission qui lui est assignée, celle d’organiser des élections inclusives. Elle a loué les efforts déployés jusque-là par cette institution qui a montré, selon ses dires, toute sa détermination à aller de l’avant.

Voldi Kengi

Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

To Top