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Célébration de la journée internationale de la jeune fille / Les Lycéennes de Mpiko de Lemba sensibilisées sur les droits à l’éducation

En marge de la célébration  de la journée internationale de la jeune fille, célébrée chaque 11 octobre de l’année, la Coalition Nationale de l’Education Pour Tous en République démocratique du Congo (CONEPT RDC), a sensilisé les élèves du lycée  Mpiko de Lemba sur les droits à l’éducation.

Célébrée pour ce 10eme anniversaire sous le thème :  » l’heure est venue, nos droits notre avenir », la CONEPT/RDC, a saisie l’occasion devant plusieurs personnalités  pour dénoncer les violations des droits de la femme et de lancer un message aux autorités scolaires et politiques de mettre en place un mécanisme qui selon eux, mettrait fin aux inégalités liées au genre en milieu scolaire afin de permettre à tous les enfants de jouir de leur droit à l’éducation dont les filles.

Une recommandation que cette structure fait après s’être inspirée des révélations du rapport de l’UNICEF 2020, lequel a souligné que 132 millions de filles au monde ne sont pas scolarisées.

Pour la chargée de communication et plaidoyers de la  CONEPT RDC, Chantal Kalala, « l’arrêt de la scolarité de la fille est dû à plusieurs causes dont les mariages précoces et les grossesses « , fait – elle savoir, avant d’ajouter,  » la poursuite ou la réintégration de la scolarité est entravée par les attitudes des éducateurs et des autres membres de la communauté qui pensent que la grossesse devrait être un obstacle à la poursuite et l’achèvement de la scolarité de la fille. Ces attitudes sont également alimentées par manque de connaissance des dispositions des différentes politiques et instruments concernant l’éducation entant que droit de l’homme », a t-elle dénoncé.

Elle a également rappelé qu’en 2014, la République démocratique du Congo a élaboré une stratégie pour la scolarisation des filles mais qui connait les lacunes sérieuses entre les politiques existantes (loi- cadre de l’enseignement national, la SSEF, etc), car pour elle, il n’existe aucun plan clair concernant la poursuite de l’éducation des filles enceintes ou la réintégration des mères adolescentes.

Après les différents discours de connaissance qu’elles ont reçu à l’occasion de la célébration de cette journée qui met l’accent sur la nécessité de relever les défis auxquels sont confrontés les filles, se sont dites satisfaites et prêtes à combattre pour leur droit à l’éducation.

 » Je suis très content de l’activité qui a eu lieu en ce jour dans mon école et je remercie les organisateurs parceque leurs enseignements m’ont beaucoup appris sur mon avenir, mais surtout l’éducation de la fille  qui est un droit », a reconnu une lycéenne.

Le 11 octobre, la Journée Internationale des droits de la Fille a été déclaré le 19 décembre 2011 par l’Assemblée générale des Nations  Unies, dans la résolution 66/170. Ce, après avoir constaté la discrimination et la violence contre les filles et les violations de leurs droits humains.

Edouard Funda

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