Economie

Clôture de l’atelier sur l’impact du taux de valorisation des produits miniers marchands : Léon Kaseya invite les participants à s’approprier les recommandations

L’atelier sur l’impact du taux de valorisation des produits miniers marchands a été clôturé samedi 12 juin dernier à Kinshasa.
C’est le Directeur de cabinet de la Ministre des Mines, Léon Kaseya, qui prononcé le mot de clôture des travaux de cet atelier axé sur le rapatriement des recettes d’exportation, cas de l’hydroxyde de cobalt, au Roméo Golf de Kinshasa. Cet atelier de deux jours avait pour but de revoir la procédure d’établissement des certains documents, dont le certificat de vérification à l’exportation et à l’embarquement pour notamment permettre de certifier les valeurs réelles de vente qui interviennent quelques jours après et par mois.

Dans son mot de clôture, le Directeur de cabinet du Ministre des Mines, a salué les efforts consentis par les experts miniers au cours de ces travaux. Léon Kaseya, a invité cependant ces derniers, à s’approprier les recommandations formulées à l’issue de cet atelier.
 » Durant deux jours, les experts de la présidence de la République, du gouvernement et ceux des organismes privés, en l’occurrence Akili Consulting Sarl, Association Congolaise des Banques et représentant des entreprises minières, ont participé sans relâche aux travaux dudit atelier. La participation active de toutes les parties prenantes subventionnées a démontré l’intérêt que chacun attache au développement du secteur minier. Il ressort que les sous-thèmes développés ont été d’une importance capitale et toutes les recommandations seront prises en compte », a-t-il martelé.
En effet, lors de l’ouverture des travaux, soit le 11 juin dernier, la Ministre des Mines, Antoinette N’samba Kalambayi, avait rappelé aux miniers le vœu du président de la République Félix-Antoinne Tshisekedi Tshilombo, celui de l’amélioration du climat des affaires sur toute l’étendue du pays, et plus particulièrement dans le secteur des mines, moteur de l’économie Congolaise. La Ministre des Mines s’était montrée plus que déterminée pour l’amélioration de son secteur à cette occasion.

Elle avait recommandé aux experts de mener des réflexions sur les différents taux de valorisation des produits miniers et leur impact sur le rapatriement des recettes d’exportation, car, avait-elle dit « le sol et le sous-sol de la République Démocratique du Congo regorgent un potentiel minier immense et diversifié. Parmi les substances minérales exploitées en RDC, il y a lieu d’épingler le cobalt notamment, dont la RDC dispose à ce jour, de plus de 60% de réserves mondiales. Il contribue, à lui seul, à plus de 70 % dans le production minière mondiale », a-t-elle déclaré.

La Ministre des Mines avait également rappelé aux miniers la vision du chef de l’État, celle de voir tous les partenaires impliqués dans le projets miniers de bénéficier de manière juste et équitable des dividendes et retombées issues de l’exploitation minière.
Il faut noter que les experts de la Présidence de la République ainsi d’autres partenaires oeuvrant dans le secteur des mines ayant réfléchi sur les conséquences chiffrées des taux de valorisations, le rapatriement des recettes d’exportation au regard des différentes pièces, taxes et pénalités y afférentes, promettent de tout mettre en exergue.

Ces assises de deux jours, se sont déroulées autour de cinq thèmes à savoir, la détermination indicatif du prix de vente de l’hydroxyde de Cobalt par l’État congolais à travers la mercurielle, élément pris en compte et impact sur la vente dans les places internationales, l’analyse du processus d’exportation et de vente de l’hydroxyde de Cobalt, de la production en passant par la souscription d’une déclaration d’échange au niveau de banque commerciale à son apurement.

Pour Richard Mpongo Ludiongo, Directeur Général de Akili Consulting Sarl, cet atelier de deux jours avait aussi pour but de revoir la procédure d’établissement des certains documents, dont le certificat de vérification à l’exportation et à l’embarquement pour notamment permettre de certifier les réelles valeurs de vente qui interviennent quelques jours après et par mois. Cela va aider l’État congolais de bien calculer ainsi qu’aux experts miniers de présenter des situations conformes à la réalité des ventes sur les places internationales.

Blandine Bampala

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