Situé à quelques kilomètres de l’aéroport international de Ndjili derrière le camps militaires CETA, le quartier Mpasa est une jeune cité qui existe depuis plus d’une décennie. Les habitants de ce quartier doivent se déplacer jusqu’à dépenser 2000fc pour trouver de quoi manger.
« Nous avons de la peine à trouver de la nourriture, il faut nous rendre à Mikondo pour les uns et Pascal ou Kingasani pour les autres. Nous n’avons pas de marché, pas d’alimentation non plus une épicerie ce qui veut dire qu’aucune activité commerciale de ce genre n’existe ici. Plusieurs abus pendant ce long parcours. Non seulement nous sommes exposés aux risques des accidents de circulation mais aussi nous sommes attaqués par des kuluna et d’autres bandits à main armée.Les gens peuvent parlé des provisions, mais il est impossible de la faire parceque non seulement le train de vie de la majorité des habitants est mince mais aussi il n’y a pas d’électricité pour que ceux qui peuvent faire ces provisions le face en toute quiétude »,déclaré un habitant du quartier.
Pour Marie, Mpasa ressemble à un quartier du village. « Pendant que nous sommes à Kinshasa comme tous les autres kinois et kinoises.Nous à Mpasa vivons comme des villageois des provinces reculées du pays. je suis dans ce quartier depuis plus d’une décennie. Ce que nous déplorons, notre quartier n’a aucun plan cadastral. Nous ne savons où sera érigé le marché, aucun espace pour le terrain du foot, les bureaux de l’administration publique et des écoles. Et donc comprenez que nous sommes dans une situation compliquée ici. Parceque dans un quartier qui se situe à 2 kilomètres de l’aéroport international d’un pays, il est inacceptable que la population fasse des kilomètres pour atteindre un marché .
Nous demandons des nouvelles autorités qui nous chantent jour et nuit le bien-être social, qu’ils viennent à notre secours »,a plaidé cette dame.
La vie à la cité ne peut être aisée que quand certaines infrastructures sont à proximité, notamment les lieux de négoce au vrai sens du terme. La peur pour ceux qui observent cette situation, est qu’avec l’évolution de la donne démographique qui est de plus en plus croissante, ces problématiques se désagrègent d’avantage.
Edouard Funda
