Economie

Conclusions satisfaisantes de la 2e revue du programme RDC-FMI : Félix Tshisekedi encourage le Gouvernement Sama à continuer de réaliser les performances macroéconomiques

L’accord entre la République Democratique du Congo et le Fonds monétaire International (FMI) va bon train. Le chef de l’Etat Félix Tshisekedi s’est rejoui des conclusions satisfaisantes de la deuxième revue qui a sanctionné la mission d’une équipe du FMI Kinshasa conduite par Vera Mercedes, dans le cadre du programme économique et de la consultation avec la RDC, appuyé par la facilité élargie de crédit.

Il a fait mention de cette question au cours de la réunion du conseil des Ministres tenue en présentiel ce vendredi 13 mai, dont il a présidée. « En attendant l’approbation de ces conclusions par le Conseil d’Administration du FMI en juin 2022, le Président de la République a encouragé le Gouvernement à ne ménager aucun effort pour continuer à réaliser des performances macroéconomiques», révèle le compte rendu signé par le ministre de la communication et médias, Patrick Muyaya.

Ce qu’il faut retenir de ce programme triennal, c’est qu’en juillet 2021, le Conseil d’administration du FMI a approuvé un accord au titre de facilité élargie de crédit de 1,52 milliard de dollars, à décaisser en 7 tranches durant 3 ans, en faveur de la RDC. Le FMI a décaissé en juillet 2021 une première tranche de 216 millions USD. En décembre, les conclusions de la première revue ont permis le décaissement d’une deuxième tranche de 212 millions USD. C’est en fonction des conclusions de cette deuxième revue que le conseil d’administration du FMI qui se réunira en juin décidera d’un troisième décaissement, alors que les indicateurs sont déjà au vert.

Selon le Chef de l’État, le contexte de la crise russo-ukrainienne oblige davantage le Gouvernement à poursuivre, sans relâche, la mise en œuvre des réformes en cours pour améliorer la gestion des finances, le climat des affaires et la gouvernance, accélérer le processus de diversification de l’économie nationale, notamment par le renforcement de l’investissement dans l’agriculture et par le développement de l’agro-industrie, consolidant ainsi la croissance économique et la stabilité macroéconomique.

Dans le même ordre d’idées, il a demandé au gouvernement de maîtriser la masse salariale, mais aussi rationnaliser les subventions dans le secteur pétrolier. Il attend pour ce faire un rapport sur l’audit de la structure des prix de la part des Ministres de l’économie et des hydrocarbures sous la houlette du Premier ministre.

D’après ce compte rendu, cette démarche du chef de l’État sur les subventions au secteur pétrolier vise à réduire les pressions budgétaires sur le pays et créer un espace pour des transferts sociaux profitables à la population.

Fiston Oleko

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