Comment financer le développement durable en République Démocratique du Congo (RDC) ? Cette question sera au cœur d’une conférence-débat qui aura lieu, ce 23 septembre 2021, au Pullman Grand Hôtel de Kinshasa. Organisée conjointement par l’Ambassade du Royaume de Belgique et la Délégation de l’Union Européenne, cette activité de haute portée environnementale et économique vise à promouvoir une étude sur le financement du développement durable en RDC. » Réalisée par deux chercheurs de l’Observatoire Congolais du Développement Durable (OCDD), cette étude examine un certain nombre des pistes que la RDC pourrait explorer pour mobiliser le financement nécessaire à la réalisation de l’Agenda 2030 », lit-on dans l’invitation officielle envoyée par les organisateurs à la rédaction de Géopolis Magazine, la revue économique congolaise par excellence des activités extractives : mines, hydrocarbures et environnement.
En effet, au regard des prévisions du ministère national du Plan, selon lesquelles, il faudrait à la RDC près de 32 milliards USD l’an pour pouvoir réaliser l’Agenda 2030 – un chiffre qui peut sembler hors de portée vu le contexte actuel – cette étude a le mérite de formuler des propositions qui appellent débat dans l’optique de permettre au Gouvernement de la République de mieux saisir les opportunités en présence.
Ces propositions portent sur un spectre qui va de la mobilisation de l’épargne nationale et internationale à des types de financement plus innovants, en passant par la mobilisation fiscale, la gouvernance des ressources naturelles, la fuite des capitaux, l’aide publique au développement, les transferts de fonds de la diaspora, la problématique de l’endettement extérieure, l’apport des capitaux privés en ce y compris le développement du système financier, etc.
En lien avec le Programme d’Action d’Addis-Abeba, l’Ambassade du Royaume de Belgique et la Délégation de l’UE en RDC espèrent que ces discussions permettront aux différentes parties prenantes d’appuyer le Gouvernement congolais dans sa réflexion sur les réformes susceptibles de l’aider à mieux mobiliser le financement nécessaire à son développement durable.
Il sied de noter que ce livre reflète les opinions de ses auteurs. Les bailleurs contribuent uniquement à favoriser la discussion autour de ce sujet important, ce qui ne signifie pas que toutes les opinions exprimées dans le livre sont endossées.
Dieudonné Buanali
