Santé

Consommation de la drogue « Bombé » : Près d’une centaine des vendeurs et consommateurs arrêtés

Des drogues dont la «bombé» saisies par la police ont été présentées aux autorités à Kinshasa, devant le premier citoyen de la ville Gentiny Ngobila.
Une centaine d’interpellations ont eu lieu jeudi à Kinshasa, fruit d’une opération policière anti-drogue contre la drogue « bombé », un stupéfiant fabriqué avec des résidus de catalyseurs de pots d’échappement. L’opération a été lancée après les inquiétudes exprimées par les autorités sur les méfaits de la consommation de cette drogue, utilisée essentiellement par des jeunes. Trois ressortissants tunisiens figurent parmi les personnes interpelées.

Le gros coup, selon la police, a été réalisé dans une concession proche du centre-ville. Des dizaines de sacs de catalyseur y ont été découverts, et au moins un fut en plastique contenant des morceaux de catalyseurs noircis.

C’est la matière première d’où est extraite la poussière qui, une fois mêlée à des produits pharmaceutiques, donne la « bombé ».

Les colis et leurs propriétaires, trois tunisiens, ont été présentés par la police aux côtés de plusieurs dizaines de Congolais. Ce sont des consommateurs, des fabricants ou encore des dealers de cocaïne, d’héroïne, de chanvre et de bombé.

Ceux-là, sont en ce moment-ici entre les mains de la police congolaise pour répondre à leurs actes qualifiés de destructeurs de la société et de la jeunesse congolaise.

Selon les autorités de la ville et de la police, les personnes incriminées seront envoyées au centre du service national de Kanyama Kasese.

La police a présenté par la même occasion des produits saisis dans différents sites de fabrication de cette substance, « Bombé » en vogue dans des milieux des jeunes de la capitale.

Le commissaire divisionnaire adjoint de la police dans la ville de Kinshasa, Sylvano Kasongo, précise que cette opération s’est déroulée dans plusieurs communes de la capitale, notamment à Kalamu, Bandalungwa et Kinshasa :

« Le grand coup a été réalisé sur l’avenue des Ecuries dans la commune de Ngaliema, là où on a trouvé une usine qui hachette ce que vous appelez ‘Bombé’, les catalyseurs. Elle est dirigée par un tunisien. Nous avons démantelé ce réseau-là ».

Notons que la pratique de cette drogue n’est pas novice dans le commun des humains, en Europe, elle s’y pratique également comme dans d’autres continents.

Un appel est lancé à tout congolais, afin de dénoncer toute personne qui se donne soit à la vente soit à la consommation de ce toxique.

Enock Issey

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