INFRASTRUCTURE

Construction de la route Kasomeno- Kasenga-Chalwe par GED Congo : L’ACGT affirme le respect des règles procédurales dans l’attribution de ce projet intégrateur

L’entreprise  étant la principale productrice des richesses, nonobstant les plus belles lois du monde que peut avoir un pays, sans entreprise, la pauvreté persiste. Dans cette optique, chaque fois qu’une initiative de production des richesses ou de développement est mise en danger, GEOPOLIS s’évertue pour éclairer l’opinion quand à ce. Cherchant à avoir le cœur net et éclairer en même temps l’opinion sur la situation du projet de construction de la route kasomeno-Kasenga-chalwe, votre journal a reçu en interview exclusive  Éric Ngilo, chargé du projet et superviseur d’études des routes, ports et Aéroports à l’Agence Congolaise des Grands Travaux qui a répondu aux différentes de nos préoccupations.

En effet, interrogé en qualité du chef de ce projet, Éric Ngilo a commencé par la présentation du projet, lequel pour lui est un projet intégrateur pour une sortie du corridor import-export dans le grand Katanga qui faira gagner aux usagers près de 3oo km par rapport au trajet de Kasumbalesa.

« Le projet consiste à construire 94 kilomètres et un pont à Haubande 350 mètres  sur la rivière Luapula.  Suite aux différentes congestions que connait le pays actuellement, L’ACGT entant que bureau d’étude et d’ingénierie réfléchissant sur tous  les problèmes que nous avons au pays, a pensé qu’il est important de trouver les alternatives pour la réalisation de ce projet en vue de désengorger  le  port de Kasumbalesa. La route qui sera construite  doit  se connecter du coté congolais sur l’artère principale  RN 1 au niveau des Lubumbashi- Kasomeno » souligne-t-il

Avant de poursuivre que « c’est dans cette logique  que le ministère des infrastructures a donné mandat à l’ACGT de mener les études en 2013 de manière à voir s’il était faisable du point de vue technique après avoir bien sûr vérifier  l’opportunité et la faisabilité d’un point de vue technique, politique, juridique et environnementale c’est-à-dire  certifier si le projet apporte un plus à la société. »

Clarifiant  ainsi  sur le respect des procédures et démarches entreprises, Eric Ngilo a révélé que ce projet comme tout autre concocté de manière professionnelle, a obéit aux règles procédurales.

« Après les études faîtes par  l’ACGT,  en 2015 l’appel d’offre a été lancé et les prétendants ou les candidats qui ont postulé pour l’exécution du projet ont été sélectionnés. D’où  le choix porté  sur GED. » A-t-il martelé

A partir  du moment où le choix a été opéré, poursuit ce cadre de l’ACGT,  l’entreprise sélectionnée dont GED-Congo  s’est imprégnée du projet pour voir ce qui est à faire. Le lien entre l’étude de faisabilité menée par ACGT et l’offre technique de GED, est que « les études ACGT donnent  les lignes directrices à tout celui qui veut implémenter le projet. Ce qui revient à présenter les besoins ou les attentes de la République aux entreprises parties prenantes au projet  et elles à leur tour viendront avec leurs expériences. Chacune des entreprises proposent en effet,  ce qu’il sait faire le mieux. Et donc, c’est ce que  GED-Congo a eu naturellement  à faire » explique le chargé du projet avant de préciser que « GED a été sélectionné parce qu’il a été le plus conforme, selon les critères qui ont été établit ».

Évaluation  de l’exécution du projet

Soucieux d’éclairer la lanterne de l’opinion sur le déroulement des travaux, l’ingénieur civil de son Etat fait savoir que  ce projet se trouve en ce  moment   dans une période que les fonds doivent être levés.

« Nous sommes dans le Partenariat Public Privé ou l’État met son patrimoine qui est l’espace ou terrain et les privés doivent venir avec le financement et les engins pour  exécuter le projet. Il revient donc naturellement de rechercher les moyens. Il y a  du point de vue financement ce qu’on appelle le fonds propres et la dette, les banques ne finance pas la totalité du projet et meme pour la partie qu’elles sont censées payer, elles doivent s’assurer que l’entreprise dispose d’une partie de la somme pour l’exécution des travaux.  30 %  est le minimum exigé de l’ensemble du coût du projet »

Dans le cas du contrat signé entre la République démocratique du Congo et GED, le cout total  250 millions pour la partie congolaise et donc le 30% qui représente 80 millions de  la somme que devra disposée GED-Congo, l’entreprise qui a gagné le  marché  avant de penser aux appuis des banques en terme des prêts

Des spéculations et procès d’intentions qui se propagent sur le projet

De ce que juge d’allégations sur le déroulement du projets que les personnes ne disposant d’aucune information propagent à travers les réseaux sociaux et d’autres medias, le chargé du projet pour ne  pas aller jusqu’à dire qu’il s’agit du sabotage,  fait savoir que l’implémentation d’un projet exige  du temps.

« Nous parlons de 250 millions de dollars donc il y a toute une bande d’analyses à faire, des risques à étudier et  les assurances à prendre. L’ACGT n’était pas la seule entreprise à mener ces études, il y a également la banque sud-africaine qui a mener ses études entant que l’un des financiers du projet pour s’assurer qu’elle ne vient pas financer un projet qui n’est pas bien préparé, » a-t-il informé

Avant d’affirmer que l’Agence Congolaise des Grands Travaux reste « pure dans l’esprit » pour ne pas céder aux spéculations.

Eric Ngilo a également profité de cette occasion pour faire comprendre aux non-initiés  que « dans tous les projets,  les investisseurs  se rassurent d’une bonne préparation avant tout investissement. Et dans le cas sous analyse, GED-Congo  n’est  pas la seule, mais  il y a des institutions financières qui doivent l’accompagner et  ont eu toutes  besoin des garanties et des assurances » la raison qui explique également la longueur du timing dans l’exécution d’un projet.

De la participation de la main d’œuvre locale

Rappelant les prescrits de la loi sur sous-traitance en RDC, Eric  Ngilo  note qu’ » il y a 30 %  réservé à la sous-traitance  dans tout projet », pour  préciser à la suite   que dans ce projet, la sous-traitance ne veut pas  dire construire le pont. Mais il y a certainement des tâches qui seront accordés aux entreprises locales. »

De la gestion commune de la route

Du poste frontalier unique que prévoit  ce contrat de concession, ce cadre de l’ACGT renseigne qu’il aura pour but de faire gagner en temps le trafic.

3 Le poste à arrêt unique veut qu’il y ait un accord entre la Zambie et la RDC de manière à ce que nous sachions gérer ensemble pour nous faire gagner en temps. Il est donc question d’avoir une bonne installation informatique de manière à ce que les camions qui viennent d’un côté ne s’arrêtent qu’une seule fois et que la vérification soit faite une seule fois entre les deux pays. » a-t-il expliqué.

De la  collaboration entre l’ACGT  et son équivalent Zambien, la RDA (Rod developpement agency) Eric Ngilo affirme qu’il y a eu  des rencontres a des jalons clés qui ont été définies pour la gestion du projet notamment celles qui ont eu lieu  à Lubumbashi et à Lusaka.

Du délai de remboursement des frais reçus des financiers

Avec un délai de 25 ans que prévoit le contrat signé entre la RDC et GED Congo,  « il est prévu 3 postes de péages qui seront installés sur la route notamment 1 à la sortie du pont de Luapula , 1 à la sortie de Kasomeno et 1 à la sortie de Kasenga pour permettre aux financiers de prélever des taxes en terme de remboursement des sommes perçues pour l’exécution du projet » note le chef du projet Éric Ngilo.

De la rentabilité de la route

Notant que la route est un moteur du développement, l’invité souligne que la création d’une nouvelle route sera à l’origine de la création des différentes activités capables de nourrir l’économie du pays.  « Il existe des avantages exogènes. Avant l’on entendait parler de kasumbalesa, aujourd’hui nous parlons de Kasemeno et Kasenga demain ça sera tous les 35 villages que traversera la route. » Rassure le directeur chargé d’études de l’ACGT.

De cet acte qui consiste à prendre une partie de terre certains riverains,  ces derniers sont de manière générale  compassés en terme de monnaie par rapport à la valeur des  de leurs biens fonciers.

Il sied de noter que pour finir, Éric Ngilo se dit satisfait des avancées du projet car les travaux préliminaires ont déjà commencé.

Edouard Funda

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