Au cours d’une conférence de presse animée le weekend dernier, Jean-Pierre Kanku Mukandi, Président du mouvement Débout congolais, a exprimé son soutien aux consultations initiées par le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en vue de la mise en place d’une union sacrée de la Nation. Toutefois, ce Parti politique membre de la coalition Cap pour le Changement (CACH), fustige la démarche jugée « parallèle » de la conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) qui, elle aussi, a entamé une série des consultations des personnalités politiques.
« Depuis le lancement des consultations par le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en date du 2 Novembre 2020, il nous a été donné de constater, avec regret, que la conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) s’adonne à des intrigues qui ne sont pas de nature à permettre à notre pays de s’engager réellement dans la voie de développement », a déclaré d’entrée de jeu Jean-Pierre Kanku, qui dénonce ce qu’il qualifie « d’une nouvelle tentative de la CENCO de jouer un jeu de dupes.
A en croire le mouvement Débout congolais, tout le monde doit se ranger derrière la démarche initiée par le Chef de l’Etat qui seule en connait les tenants et les aboutissants. Une autre démarche n’est pas la bienvenue.
« Face à la situation politique qui prévaut en ce moment en République Démocratique du Congo, le Mouvement Debout congolais, Parti d’avant-garde au service du Peuple congolais, ne peut que s’opposer farouchement encore à toute idée d’un dialogue, lequel dialogue dont le but caché est le repositionnement de ceux qui sont en cours de perdition par la volonté du peuple et partage de gâteau, alors que notre peuple vit une misère indicible », a laissé entendre le numéro 1 du MDEC.
Se rangeant derrière les actions du Chef de l’Etat, le Mouvement Débout congolais lance un appel au peuple de se dresser débout comme un seul homme, pour barrer la route à toute initiative qu’elle soit de l’intérieur ou de l’extérieur du pays, visant à saper les efforts du Président de la République, et même celle de « ceux qui se cachent sous les soutanes ».
Théodore Ngandu
