Société

Couvre-feu sanitaire : Les boîtes de nuits se remplissent en plein jour

Depuis le lancement du couvre-feu sur l’étendue du territoire national , à Kinshasa,les boîtes de nuit qui offrent d’habitude les activités la nuit se remplissent maintenant déjà la journée. Il est 16 heures , heure de Kinshasa, à quelques heures de l’heure prévue pour le couvre-feu , il est constaté depuis 15h les présences massives dans des boîtes de nuits de la capitale plus précisément celles se trouvant sur le boulevard Kimbuta dans la commune de ndjili et du boulevard 30 juin dans la commune de la Gombe.

Les jeunes kinois dont l’âge varie de 15 à 30 envahissent avec passion et rapidité ces lieux de loisir et d’ambiance.
À en croire l’un de ces jeunes trouvé dans une des boîtes,le couvre-feu est venu troubler leur programme.

« Nous avions nos programmes de fêtes qui ne pourraient pas selon nous subir des modifications..avec ces mesures qui nous interdisent des rencontres après 21 h qui est pour nous l’heure prévue pour notre fête ..nous nous sommes sentis obligé de nous retrouver à cette heure pour festoyer un peu et répondre à notre rendez-vous », dit-il.

« Je viens un peu me détendre parceque la nuit, il est désormais impossible de le faire vu qu’il y a la mesure qui nous en merde. Nous sommes habitués avec cette ambiance chaque nuit après le job. j’en profite donc pour le faire », déclare Aris. Les boîtes de nuit offrent leurs activités généralement la nuit comme bien l’indique leur nom.

Mais aujourd’hui elles sont presque toutes ouvertes avant l’heure . pour en savoir plus,nous avons approché ceux qui y travaillent.
Pour eux, ces services ont souffert pendant le confinement et qu’il ne voudront plus que cette histoire se répète.

« Nous recevons des clients qui viennent se détendre ,vu qu’il n’est plus possible pour nous de travailler à nos heures prévues ,nous ne pouvons que obtempérer à la demande des nos clients ….cela nous permet aussi de garder notre boulot et survivre. Pour ce qui est du respect d’autres mesures ,la santé c’est avant tout une question de conscience individuelle à chacun de voir s’il peut se protéger ou pas », ont-ils fait savoir.

La santé n’a pas de prix dit-on, il est important que les citoyens prennent conscience et essaient de se protéger pour sauver des milliers d’autres personnes et membres de famille qui essaie d’observer rigoureusement les gestes barrière contre cette deuxième vague de Coronavirus qui paraît efficace selon les corps médical.

Édouard Funda

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