Politique

Dossier majeur de la République et responsabilité citoyenne : Gustave Omba émet des réserves majeures sur les élections en 2023 et explique pourquoi

Avoir connaissance des faits qui concernent la vie démocratique est une chose mais, se doter du courage est une qualité rare quand celui qui possède des informations décide de les mettre au service de la communauté. Comme un bon lanceur d’alerte, Gustave Omba a décidé d’aborder la question cruciale, celle qui est dans l’esprit de tous mais qui est abordée avec réserve et hypocrisie. Lui, il estime qu’il faut mettre la question sur la table. Dans une rencontre exclusive, il a donné un point de vue lourd de sens et profond des évidences.

Il a plusieurs casquettes : juriste de formation, consultant d’affaires, député honoraire, acteur politique, ancien membre de la plénière de la Centrale Électorale et expert électoral. Il est l’un des pionniers dans l’ombre de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC, parti cher à Vital Kamerhe). Il est dans la réserve de l’État. Il est jeune et dynamique. Actuellement, il est membre du Café d’Élites, un Think-Tank privé né à la suite d’expériences accumulées dans la gestion de la res publica. Il connait beaucoup de choses sur la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Loin de lui l’idée de briser son serment après avoir servi brillamment la Nation pendant 8 ans au sein de cette importante institution d’appui à la démocratie. Il vient de signer son retour politique par la grande porte. Il, c’est Gustave Omba Bindimono. A cours d’une interview exclusive accordée à Géopolis Hebdo, jeudi le 13 janvier 2022, ce politique congolais a donné son point de vue sur la marche du pays en général et du processus électoral en particulier qui évolue à pas de tortue. ‘’ De l’observation que je porte sur la marche du pays, je crois qu’il faudrait à tout prix qu’une voix courageuse s’élève pour dire que nous sommes le 13 janvier 2022, la Commission Electorale vient d’être mise en place, elle est encore dans la phase d’imprégnation. Nous qui y venons, nous savons que le fichier que nous avons utilisé lors des élections de 2016, organisées en 2018, il est à ce jour défaillant. Face à cette triste réalité, la Commission Electorale de la RDC est dans l’obligation, avant d’organiser des élections crédibles dans un futur proche, de constituer un nouveau fichier électoral ‘’, a déclaré d’entrée de jeu Gustave Omba. Avant d’ajouter : ‘’ La problématique liée à la constitution d’un nouveau fichier électoral tient compte de plusieurs paramètres. Il y a des contraintes d’ordre légal, des contraintes d’ordre infrastructurel, des contraintes d’ordre financier, et enfin, des contraintes d’ordre technique. Et tous les aléas qu’il y a autour de ça ‘’. Pour lever toutes ces contraintes, ce haut-cadre de l’UNC pense que le consensus est plus que nécessaire. Interview.

Géopolis Hebdo (GH) : Bonjour Monsieur Gustave Omba Bindimono. Vous êtes à la fois juriste de formation, consultant d’affaires, député honoraire, acteur politique, cadre de l’UNC, ancien membre de la plénière de la Centrale Electorale, expert électoral et actuellement, membre d’un think-tank né à la suite d’expériences accumulées dans la gestion de la res publica dénommé ‘’ Café d’Elites ‘’. En quelle qualité parlez-vous ici ?

Gustave Omba Bindimono (GOB) : Je m’appelle Gustave Omba Bingimonyo. Je viens de passer huit (8) années à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Avant d’être à la CENI, j’ai été membre de l’Union Nationale pour la Congolaise (UNC, parti cher à Vital Kamerhe). A la suite des exigences légales, la Loi m’a obligé de pouvoir déposer ma démission en tant que membre d’un parti politique, parce que je devais assumer des fortes responsabilités à la Centrale Electorale. A la fin de mon mandat dans cette importante institution d’appui à la démocratie, le bon sens, au regard de ma conviction, m’a poussé à maintenir ma flamme allumée au sein de l’UNC. Je suis l’un des pionniers dans l’ombre au sein de cette grande formation politique. Donc, mon point de vue que je donne maintenant n’engage que ma personne. Parce que, n’ayant pas de mandat comme porte-parole du parti comme la personne habilitée à donner un point de vue sur l’actualité politique. En ma qualité de la réserve de l’État, je suis placé aujourd’hui, étant donné que mon accession à la vie politique dans mon pays date de 2003, à l’époque de 1+4 où je jouais déjà le rôle de député le plus jeune de ce pays. Vous imaginez de 2003 à 2022, c’est combien d’années de la vie politique où j’ai étais acteur. Mon passage au Parlement de la République démocratique du Congo (RDC) où j’ai connu deux législatures, plus la Commission Électorale d’où je viens. Je sais que c’est la boite noire et moi, j’ai la clef. J’en connais le contenu et le secret. Je connais beaucoup de choses, j’ai vu des gens y passer et je peux oser vous dire que je connais en fait qui est qui. Loin de moi l’idée de briser mon serment, je ne veux pas aller dans les détails pour ce que je connais par rapport à l’histoire de mon pays mais cela ne sera possible que dans mes mémoires que je suis en train de rédiger par rapport à l’histoire politique de mon pays et qui seront rendu publics dans les jours à venir. Je parle ici en tant que Gustave Omba, analyste politique, membre de l’UNC -un parti politique très connu dans le microcosme politique congolais- dont j’attends le moment venu, au regard de ce que je sais, ce que je sais que je sais faire, la reconnaissance de mon existence. Parce qu’avant d’aller à la CENI, j’étais le chargé des études et stratégies, c’est mon fort. Mais là j’apporte ma modeste contribution en tant que membre d’un Think-Tank, un club de réflexions né à la suite d’expériences accumulées dans la gestion de la res publica et qu’on ne peut déverser dans la rue sans une structure de réflexions dénommée ‘’ Café d’Élites ‘’, une ASBL spécialisée pour le bien-être de la nation.

En fait, nous réfléchissons sur beaucoup de questions, entre autres, les questions sur la marche de l’Etat, le processus électoral, etc. Dans notre Club de réflexions, nous estimons que le monopole du savoir n’est pas le seul apanage de ceux qui nous gouvernent. Au contraire, nous qui sommes à l’extérieur, pour servir cette cause commune, nous sommes bien aiguisés de pouvoir leur dire ce qu’il faut faire ou ne pas faire. Nous sommes aujourd’hui le résultat d’une expérience vécue sur les réalités de ce pays et en tant que tel, nul ne peut m’empêcher à pouvoir prendre position sur la bonne marche de mon pays. L’objectif final de notre parti UNC est de lancer le Congo vers une direction de rêve des Congolais. C’est ça la vision de Vital Kamerhe, Président national de l’UNC, coulée dans un best-seller dénommé ‘’ Fondements de la politique transatlantique de la République démocratique du Congo, terre d’espoir pour l’humanité. ‘’

GH : L’actualité, c’est aussi les élections qui se pointent à l’horizon. Nous sommes à deux ans des élections générales prévues en 2023. De plus en plus des voix s’élèvent pour affirmer sans peur d’être contredits qu’il n’y aura pas d’élections en 2023 sans consensus politique à cause des contraintes légales, financières, techniques, logistiques et temporelles dont notamment, le retard accumulé dans la mise en place des animateurs de la Centrale Électorale. Partagez-vous cet avis ou pas ?

GOB : En tant que politique d’une part, appartenant à l’UNC qui est membre de l’Union Sacrée pour la Nation (UNC), ayant fini mon mandat à la CENI, s’agissant de mon retour politique dans l’observation que je porte sur la marche du pays, je crois qu’il faudrait à tout prix qu’une voix courageuse s’élève pour dire que nous sommes le 13 janvier 2022, la Commission Electorale vient d’être mise en place, elle est encore dans la phase d’imprégnation. Nous qui y venons, nous savons que le fichier que nous avons utilisé lors des élections de 2016, organisées en 2018, il est à ce jour défaillant. Face à cette triste réalité, la Commission Electorale de la RDC est dans l’obligation, avant d’organiser des élections crédibles dans un futur proche, de constituer un nouveau fichier électoral. La problématique liée à la constitution d’un nouveau fichier électoral tient compte de plusieurs paramètres. Il y a des contraintes d’ordre légal, des contraintes d’ordre infrastructurel, des contraintes d’ordre financier, et enfin, des contraintes d’ordre technique. Et tous les aléas qu’il y a autour de ça. Nous sommes au premier mois de l’année 2022, la CENI n’a plus de fichier électoral. Il faut partir de la logique de lancement d’une équipe qui va procéder par la cartographie électorale, parce que chaque année a plusieurs réalités, en vue d’identifier les différents sites où on devra procéder pour l’installation et le placement des matériels qui seront utilisés pour l’identification et l’enrôlement des électeurs. Ces dits matériels ne sont pas ceux que nous avons utilisés lors des scrutins précédents. Ces matériels n’ayant pas eu un cadre approprié pour leur conservation, après toutes ces années, ils sont devenus défectueux, avec le conditionnement de ces matériels dans des containers sous les intempéries, il n’y a plus à attendre, ni à espérer. Ce sont des machines à jeter dans la poubelle. Il faut commander des nouvelles machines en tenant compte de l’existant, de celui qui a la bonne expérience et qui peut vous fournir les meilleurs produits, dans les meilleurs délais et le respect des procédures de passation des marchés publics. C’est l’une des étapes. Je suis en train de vous déballer les étapes.

La deuxième étape. Au même moment que nous serons en train de commander et de déployer les nouvelles machines, il faudra mettre à jour le personnel, le former avant son déploiement sur terrain. Il faut savoir également que le déploiement tient compte du climat, de l’environnement où les gens vont être déployés. Comment allons-nous déployer des agents électoraux dans des zones qui sont sous opérations militaires actuellement dans le Grand Nord, en Ituri, dans le Nord et le Sud-Kivu ? Comment est-ce que les agents électoraux seront déployés pour aller identifier et enrôler les électeurs ? Dans les grands centres urbains, les gens sont égorgés et tués tous les jours ? Comment seront-ils déployés dans des zones reculées pour prendre les références des différents sites où l’identification et l’enrôlement des électeurs vont se faire ? Ce qui sous-entend qu’il est important que l’on puisse d’abord procéder par la levée des grandes options pour s’assurer que la paix et la menace de mort qui sévit à l’Est du pays, précisément en Ituri, dans le Nord et le Sud-Kivu, soit totalement éradiquée ? Est-ce que ça sera fait dans les 6 prochains mois ?

Nul n’ignore que rien du gros chapelet de bonnes intentions du Gouvernement de la République, depuis le début de ce mandat, ne s’est réalisé. L’absence de paix est une situation générale accentuée par l’avènement de la Covid-19. En outre, le Trésor public congolais, à ce que je sache, n’a pas réalisé des recettes capables de faire dire au Gouvernement que nous sommes capables de financer les élections sans l’aide extérieure en tant qu’État souverain. Nous devons être capables d’organiser nos propres élections, car c’est une question qui relève de notre souveraineté et indépendance. Donc, c’est ça la problématique liée au financement.

Le peuple dit que nous ne voulons plus d’élections, c’est tout le temps que nous allons aux élections mais malheureusement, nous n’avons pas de résultats par rapport à nos problèmes. Nous voulons voir des hôpitaux réhabilités, les routes de desserte agricole réhabilitées et modernisées de sorte qu’après avoir récolté leur production, celle-ci puisse évacuer vers les grands centres de consommation et être autonomes pour vivre. Rien de tout cela n’a été fait.

Donc, ça demande une sensibilisation afin de remettre la population en confiance, afin qu’elle puisse accepter d’aller aux élections. Personne ne doit rater le train des élections. Voilà pourquoi, il faut relancer le cadre de concertation de la société civile.

Je passe à la seconde étape. Les conditions de déploiement des matériels et des équipements destinés à la CENI, autant ça n’a pas été facile pour nous, durant les deux ans de prolongation que nous avons eu de 2016 à 2018, autant ça sera deux, voire trois fois plus pire, que pour l’actuelle équipe dans le délai d’une année qui nous reste pour aller aux élections avec l’état dans lequel se trouve les infrastructures. Celles que nous avons actuellement sont devenues pires que celles d’avant 2016 – 2018. Je veux vous en donner l’illustration, vous avez vu dans quel état la jeep 4×4 blindée du Chef de l’État s’est embourbée lors de sa tournée dans le Grand Kasaï. Là, c’est uniquement dans la savane de la région du Kasaï. C’est plus pire dans le Grand Equateur où il pleut presque chaque jour. Idem dans le Maniema profond, dans le Grand Bandundu, dans le Kongo-Central, dans le Grand Katanga et dans l’ex province Orientale. C’est dans quel état aujourd’hui les infrastructures routières ? Comment faire pour déployer ces matériels qui constituent la logistique électorale, presque comparable à la logistique militaire ? Comment ça va se faire ? Toutes ces questions doivent faire l’objet d’une attention particulière et être décryptées pour voir ce qui est possible. Mais je sais que la classe politique a peur de dire la vérité au peuple. La CENI également n’a pas le courage de le faire parce qu’elle sait déjà dans quel contexte elle a été mise en place après des multiples contestations. Elle risque de ne pas y aller.

C’est ici l’occasion pour moi de dire à la classe politique, cette première phase que je viens de présenter ici n’est que la partie visible de l’iceberg que tout le monde peut facilement voir et comprendre. Il y a une autre phase importante qui est la phase de la légalité, le légal. L’exigence légale de pouvoir procéder à lever des options pour savoir s’il y aura des révisions constitutionnelles. Les gens sont morts parce que, nous sommes partis de l’élection présidentielle à deux tours à l’élection présidentielle à un tour. Cela fait partie intégrante du discours des promesses électorales du Chef (Félix Tshisekedi). Est-ce que le Chef tient encore à cette idée ? Si oui, donc les perspectives de révision constitutionnelle doivent être prises en compte.

Il y a également des lois qui doivent s’adapter à la constitution dont la loi électorale elle-même. Doit-on garder les mêmes modes des scrutins ? Ce sont des questions fondamentales qui doivent être levées avant que le débat général ne se fasse. Mais qui doit prendre l’initiative ? C’est une question courageuse. Voilà pourquoi nous, au sein du Café d’Élites, nous avons réfléchis dans ce sens. Le Café d’Élites est ouvert et c’est à la portée de tous. Nous sommes ouverts à toutes les personnes qui disposent d’un savoir raffiné sur la gestion, d’une expérience vraie, avec un haut degré de moralité avec une vision sur l’intérêt général, pas celle des minables petits messieurs politiques comme on le dit souvent dans ce pays. C’est ce que nous avons besoin d’appliquer. C’est vraiment une étape importante et il faut que l’on sache si on doit le situer dans le temps et dans l’espace, ça va nous amener au-delà.

Tout le monde a la capacité de réfléchir comme moi avec ma petite tête mais il faut quand même que l’on s’assume. Le peuple est frustré, on veut maintenant vivre des choses différemment. Pour cela, je me suis dit en tant que réserve de l’État, nous ne devons pas nous taire, nous devons ouvrir notre voix, notre bouche et donner de l’inspiration à ceux qui ont la capacité, s’ils n’en ont pas, nous sommes capables de leur produire des termes de référence sur ce qui peut nous amener vers le changement.

En dernier lieu, c’était pour dire, tenant compte de cette expérience électorale, 2006, 2011 et 2018, depuis que nous avons commencé le processus électoral, aujourd’hui la pyramide est en sens inverse. La tête de la pyramide est au sous-sol et sa fondation est en l’air. La conséquence est que, ce qui est au pic là-bas va s’écrouler. Le poids de la base va s’écrouler sur le sommet renversé. Cela sous-entend que la meilleure voie pour aller au sommet, c’est de commencer d’abord par la base.

Je dis également qu’il faut que les élections locales soient une réalité parce que c’est ce qui fait que le Chef de l’État se sent représenter. Déjà regardes ce que le Chef de l’État a connu, des contradictions avec la population. Il est contredit parce qu’il a promis au sommet, rien n’a été fait à la base. Quand il se rend finalement compte, la population le défies, lui disant qu’il a menti, il n’a fait que des promesses. Non. Il faut qu’on se décide une fois pour toute, il faut commencer par les élections à la base. Il faut que ceux qui travaillent dans les Entités térritoriales décentralisés (ETD) se sentent responsables. Le faisant, on sauvera le pays. A défaut de ça, le Congo est appelé à vivre ce que tout le monde craint. Je ne suis pas un prophète des malheurs mais les indices sont là.

GH : Devant l’impossibilité d’organiser les élections générales en 2023 après ce tableau sombre joliment peint par le député honoraire que vous êtes, selon vous, quand est-ce qu’on peut les organiser ? En 2024, 2025… ?

GOB : Ce n’est pas question de quand ! C’est question de dire comment la RDC pourra arriver à organiser les élections ? Quand, c’est la moindre de choses à dire. Comment peut-elle y arriver ? On ne pourra y arriver que lorsqu’on aura le souci, la passion et la volonté de développer le Congo. Lorsque nous trouverons des gens qui ont la passion du Congo, nous pourrions peindre un joli tableau de la vraie situation que nous voulons pour ce pays comme je viens de le faire. Alors, que devrions-nous faire ? Avec ma petite intelligence, s’il y a les passionnés du Congo et la volonté de bien faire, 2016, 2018, mutatis mutandis, 2023, 2025, si les choses se décident maintenant, on peut organiser des élections crédibles après avoir trouvé un vrai consensus sur la crise de confiance qui règne au sein de la classe politique congolaise : pouvoir, opposition et société civile dont l’Église catholique (CENCO). Dès que ces options seront levées, on pourra amener le pays vers une destinée meilleure. Nous ne devrons plus être ce Congo ridicule où tous les voisins se disent : ‘’ Moi aussi je veux aller faire quelque chose pour ce pays ‘’.

Le Burundi a prié pour le Congo, quelques jours il se propose de construire des infrastructures au Congo. Idem pour le Rwanda.  La Tanzanie a vu que le pays ne marche pas, elle s’est proposée de construire une route qui ira de Dar-es-Salam jusqu’au Maniema, en passant par le Tanganyika. Autant l’Ouganda avec la route Beni-Kasindi-Kampala. Demain, le Congo-Brazzaville fera de même. C’est comme si nous n’existons pas en tant qu’État. Loin de moi l’idée de dire avec le Chef de l’État ‘’ Mboka ekufa nango kala (Traduction : Le pays est mort depuis longtemps) ‘’ ! Non ! il l’a peint en tant qu’un être humain. Mais le pays va mal, il n’est pas mort ! Nous devons prendre des décisions courageuses. Il faut envisager dès maintenant un dialogue vrai qui doit tenir compte des termes de référence tels que je les ai peints afin que ceux-ci soient projetés dans le temps et dans l’espace. Décidons sur un délai afin d’améliorer tout et d’amener le peuple vers des élections crédibles en tenant compte de la nécessité de rendre le pays accessible, sécurisé et la volonté d’avoir des moyens pour faire acheminer tous les matériels qu’il faut pour la bonne organisation de ces élections pour la paix et stabilité de notre pays et surtout, pour la vision de l’Afrique : le Congo ne doit plus être ce trou noir. Il faut l’éclairer. Pour ce faire, les idées ne manquent pas.

Propos recueillis par Dieudonné Buanali

Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

To Top