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Des faux agents  » Bureau 2  » en circulation à Kinshasa : Le Général Kasongo et le commissariat provincial de la police appelés à ouvrir l’œil et le bon

Assurer la sécurité des personnes et de leurs biens est la mission confiée par le législateur congolais à la Police nationale congolaise (PNC). Dans certaines communes et quartiers de la ville-province de Kinshasa, cela semble être le contraire. Attention, il y a des loups dans la bergerie qui sabotent les bonnes actions posées ces derniers temps par le chef de la police Kinoise et ses hommes afin de restaurer l’autorité de l’État sur toute l’étendue de la capitale congolaise. A ce groupe s’ajoutent, les bandits et autres criminels des grands chemins. Avec des fausses cartes de service et faux ordres de mission à la main produits dans des cybercafés de fortune, certains brebis galeuses et autres bandits des grands chemins se font passer ces derniers temps comme des agents des services d’intelligence.

Souvent en tenue civile, ces hors-la-loi arrêtent dans les arrêts des bus sans autre forme de procès, amènent vers les endroits isolés leurs proies et enlèvent parfois dans des voitures pour des destinations inconnues des paisibles citoyens afin de les piller ou dépouiller de leurs documents et objets de valeur : passeports, téléphones, argent, salaires, primes, bijoux, gourmettes, montres, ceintures, cartes bancaires, ordinateurs portables, tablettes, chaussures, ceintures, etc. Il s’en suit un traitement inhumain et dégradant infligé à leurs victimes en violation de la loi fondamentale. Leurs endroits de prédilection sont les grands carrefours et pôles d’attraction tels que Victoire, UPN, Ngaba, Pascal, pour ne citer que ceux-ci.

Leurs dernières victimes en date sont l’oncle d’un ancien agent du média citoyen Géopolis Hebdo et deux agents de la Régie des voies aériennes (RVA) en mission de travail à Kinshasa qui nous ont contacté par le courrier des lecteurs.

Dans leur salle besogne, les précités ternissent l’image non seulement de la police mais aussi des services d’intelligence qui ne ménagent aucun effort pour sécuriser les personnes et leurs biens.

 » Il n’y a que le juge qui peut ordonner une réquisition d’information. L’intégrité physique de tout citoyen est garantie par la Constitution. La personne arrêtée doit être notifiée des faits qui lui sont reprochés et ensuite, l’acheminer vers son juge naturel  », a déclaré un avocat congolais dans l’anonymat.

Ce sont des pareilles pratiques que les médias que nous sommes doivent dénoncer. Il ne faut pas attendre que cela nous arrive pour le faire, mieux vaut le faire quand cela arrive déjà aux autres. Le commissaire provincial de la police de la ville-province de Kinshasa, le Général Sylvano Kasongo, et ses hommes sont appelés à ouvrir l’œil et le bon afin de séparer le blé de l’ivraie. État de droit oblige !

Géopolis Hebdo

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