Politique

Difficultés de transport à Kinshasa Zando – Kingasani de 1000fc à 2500fc! « Une géhenne en plein 21ème siècle»


À Kinshasa, précisément dans des coins les plus fréquentés et renommés, il s’observe depuis quelques temps des embouteillages monstres et des foules des gens dans des arrêts de transport en commun. Ce phénomène est dû notamment par la lenteur avec laquelle s’exécutent les travaux de réhabilitation des certains tronçons dans le cadre des divers projets tels que : Tshilejelu, opération zéro trou, ainsi que les travaux de la ville.

L’avenue victoire, par exemple, dans son tronçon allant de la place des artistes jusqu’au croisement de l’avenue de l’université, est complètement bloquée. Les taxis et taxis-bus deviennent de plus en plus rares pour les usagers de cette voie. Certains chauffeurs qui résistent, sont obligés de prendre les avenues environnantes, en passant par l’avenue du stade à Matonge, puis la rivière Kalamu, et continuer la course aux rues de Kauka pour atteindre Kapela. Une lourde tâche à accomplir.

Pas si loin que les mois passés, les autorités de la Ville et certains membres du Gouvernement Central avaient lancé les travaux de réhabilitation de l’avenue Kimwenza, à partir du croisement avec l’avenue victoire jusqu’à l’avenue Kikwit, malheureusement elle est abandonnée à son triste sort.

N’ayant point été achevé, c’est maintenant le tour de réhabilitation de l’avenue victoire, qui elle aussi, avance à pas de tortue.

Répercussions

Les faits étant multiples, le plus étiqueté est celui des chauffeurs ayant pour itinéraire Kapela-Zando, une majoration excessive et expressive de la part des chauffeurs qui taxent à partir de 15 heures : à 1500fc, et l’argent est payé avant la prise de la place à bord du bus, d’un côté; et de 1000fc à 2500fc pour ceux de Zando-Kingasani, de l’autre côté.

«  je rentre assez souvent vers 17h, déjà au niveau du boulevard du 30 juin en ville le transport est tellement difficile que j’opte de faire le pied Jusqu’à zando, question d’en trouver pour arriver un peu plus tôt. Mais, malheureusement la réalité est atroce. Les chauffeurs taxent à 2500fc pour arriver à Kingasani. », a dit une dame interrogée.

Cette situation devra donc interpeller les autorités de ville. Les agents placés dans des coins des grandes Artères pour le contrôle de tarification ne sont efficaces sur le terrain en raison de leur nombre assez faible.

«  les agents de contrôles sont bel et bien présents sauf que à ces heures ci, eux tous finissent leur travail et les chauffeurs en profitent pour majorer le coût, même pour arriver à Kapela on doit payer 1500fc, comme vous le constatez », déclare une Jeune dame qui a requis l’anonymat.

La beauté d’une ville se mesure par le nombre d’infrastructures qu’elle possède dit-on, celle-là devraient être réalisées les unes après les autres c’est-à-dire d’une manière séquentielle, pour ne pas vivre cette géhenne en plein 21ème siècle.

Enock Issey

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