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Direction Générale Des Impôts: jose sele, cap sur l’accroissement des recettes

img-20161127-wa0042Il y a à peine quelques semaines il était directeur de cabinet du Premier Ministre Matata, et il faut déjà s’habituer à lui comme directeur général des impôts, un poste clé dans le dispositif de la politique économique du pays, car sans moyen toute politique ressemble à la démagogie. Voilà le Président Joseph Kabila a décidé de nommer quelques cadres à certains postes, notamment la DGI, la DGRAD, l’ARCA, l’OCC, l’OGEFREM de sa propre discrétion. Ce sont des postes pour lesquels certains ont été confirmés et d’autres nouveaux venus sont montés au créneau pour animer ces structures imposantes de l’appareillage économique et financier de la République. Le contexte est sans doute propice pour expérimenter d’autres stratégies en vue de l’augmentation des recettes de l’Etat dans cette période des vaches maigres.
Mais cette nomination a soulevé des vagues inutilement dans l’opinion avec la montée au créneau des pourfendeurs de ces nominations. Curieusement ces critiques se sont focalisées sur deux personnalités notamment celui nommé au FPI et surtout celui de la DGI comme si le fait d’être compètent était en fait la faute à ne pas commettre. En examinant les différentes positions négatives surtout portant sur le patron des impôts on peut y trouver plus de l’incompréhension que des vrais arguments dénonçant un acte licencieux. Le fond de la pensée est sans doute le fait que celui-ci fut un proche collaborateur du premier ministre Matata. Mais alors cela est-il un délit ? Et pourtant ce premier ministre fut félicité pour son action par le chef de l’Etat lui-même. Ces félicitations comme l’eau qui ruisselle se sont étendues à son gouvernement et à ses collaborateurs notamment Jose Sele. Ces critiques au gout acerbe furent même répercutées sur un média parisien où un autre argument fut usé à savoir que Jose Sele n’étant pas fils maison et surtout pas fonctionnaire, il ne pouvait pas être nommé à ce poste. C’est tout sauf une raison valable car celui dont on parle fut fonctionnaire international à la Banque Mondiale, conseiller aux finances, directeur de cabinet au même ministère et récemment directeur de cabinet du Premier Ministre, terminale de tout le flux gouvernemental avant les décisions du premier et du Chef de l’Etat. Y a-t-il dans cette nomination des aspects liés à la moralité auquel cas on peut comprendre cette levée des boucliers, mais rien de tout cela simplement le fait qu’il ya dans cette attitude une forme de haine résiduelle d’ailleurs incontrôlée du Premier Ministre. Sinon comment expliquer que les autres nominations ne soulèvent pas cette tempête, heureusement située dans un verre. Mais malgré cette atmosphère de suspicion, le nouveau directeur général a pris ses marques et en quelques jours il a fait le tour de la question et a compris qu’il n’y a qu’un seul chemin qui s’offre à lui, celui de la performance et des résultats par l’accroissement de la mobilisation des recettes. C’est ainsi que notre rédaction qui s’intéresse à la bonne gouvernance a pu capter les premiers soubresauts de la méthode SELE.

Méthode Sele : prêcher par l’exemple
Avant même qu’il n’ait effectué sa mise en place au sein de l’administration fiscale le nouveau directeur général s’est donné une discipline forte de symbole et d’impact sur le reste des agents et cadres de cette structure. Par exemple il est au bureau à 6 heures du matin chaque jour. Et il est parti de là à 21 heures. Travaillant sur tous les dossiers lui soumis et ayant une vision nette ce qu’il convient de faire, il doit pouvoir compter sur une équipe motivée et aguerrie à la question fiscale qui est le secteur par excellence de la pression et des tentations multiples. Mais Jose Sele n’est pas né de la dernière pluie et selon des informations recueillies sur place il tient à l’amélioration du niveau de recouvrement en insistant sur la grande taxe qu’est la TVA qui est à 37 % du chiffre des réalisations de la DGI. Cette TVA il se doit de renforcer le mécanisme de son recouvrement car plusieurs entreprises surtout dans le public qui la facture bel et bien, ne la reverse pas au trésor et ne peuvent ainsi que creuser le déficit en matière des recettes. I y a aussi les différentes surfaces commerciales qui sont les plus attitrées mais qui ont mis en place des mécanismes d’évasion dans la phase du reversement au trésor. Il a visité l’ensemble des bâtiments ainsi que le centre médical de manière à traduire en actes son programme basé sur l’amélioration des recettes par entre autres stratégies l’élargissement de l’assiette fiscale, la moralisation du personnel.
Cette méthode basée sur le résultat va secouer les habitudes de cette maison qui s’était à un moment donné de son histoire illustrée par des pratiques d’un autre âge. Mais heureusement il existe une limite à toute décrépitude et qu’à la fin l’obligation n’est donnée à toute personne de bonne volonté de se mobiliser pour la croissance de sa communauté. Il a du pain sur la planche Jose Sele mais il devrait au minimum très bien s’en sortir car la question des impôts dépouillée de la gangrène de corruption reste une question d’organisation et du professionnalisme.
Adam Mwena Meji

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