Non classé

Éducation nationale : L’ Assemblée nationale et l’UNESCO tablent sur la tenue d’un dialogue de haut niveau

Le 2ème vice-président de l’Assemblée nationale, Vital Banywezise a reçu en audience, ce lundi 25 octobre en son cabinet de travail, M. Jean-Pierre Ilboudo, représentant résidant de l’UNESCO en RDC. Au menu de leurs échanges, des questions liées à la gratuité de l’éducation de base et surtout à la tenue, le 3 novembre prochain d’un dialogue de haut niveau sur la gratuité de l’éducation.
Au sortir de l’’audience, le représentant-résidant de l’UNESCO s’est exprimé en ces termes : « Je suis venu auprès du bureau de l’Assemblée nationale pour discuter de deux sujets majeurs, à savoir la gratuité de l’éducation qui impose beaucoup de défis et d’incompréhensions. Pour encadrer la gratuité, il fallait qu’un dialogue de haut niveau se tienne. Pour cela, nous avons déjà reçu l’aval du président du Sénat et là, nous venons de recevoir l’accord de principe de l’Assemblée nationale pour la tenue de dialogue de haut niveau le 3 novembre prochain ».

Ces assises s’assignent entre autres objectifs de discuter de toutes les questions relatives à la gratuité et pour amener surtout ceux qui décident, notamment aux finances, d’adopter un budget qui soit à la hauteur de la gratuité de l’enseignement de base.
L’Unesco vient de tenir un atelier pour mettre fin au discours de haine et de tribalisme. Ce discours est très dangereux pour le pays, si les acteurs ne déploient pas de stratégies pour réduire ce discours de haine qui foisonne dans les réseaux sociaux et sur la toile, on risquerait de mettre le pays à feu et à sang.
D’autre part, Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO qui a séjourné récemment en RDC a eu des échanges avec le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi.

L’hôte du chef de l’État s’était engagée à appuyer la gratuité sur deux aspects : la planification de cette gratuité pendant au moins cinq ans en utilisant les statistiques scolaires et les données macroéconomiques. Le 2ème engagement de Audrey Azoulay, c’est celui relatif à la formation des enseignants : la formation initiale de nouvelles unités et la formation continue de ceux qui sont déjà dans le métier.
Or, dans le cadre de la stratégie sectorielle de l’éducation et de la formation, on parle de l’enseignement de qualité, accessible à tous.
« La qualité reste une préoccupation, sinon un secteur d’activité de l’UNESCO et même parmi les partenaires techniques et financiers, l’UNESCO travaille sur la qualité de l’éducation », a argumenté M. Ilboudo.

Edouard Funda

Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

To Top