Société

ELISABETH WOSHO OLANGI : Immense perte pour la famille chrétienne africaine, Célébrer sa vie et non pleurer sa mort

Comment célébrer une vie aussi riche, aussi puissante que celle de cette grande dame dont le décès est comparé à une catastrophe, un cataclysme au regard de  la chaine de douleurs et de surprise que cela a entrainé ? Maman Olangi est partie sur les petites heures du matin et Kinshasa s’est réveillé avec cette méga nouvelle douloureuse qui a paralysé plus d’un, étonné d’autres et traumatisé ceux qui d’une manière ou d’une autre n’avait pas encore digéré le décès de son mari enterré il y a quelques jours seulement. Comment rendre hommage à une vie de grande puissance, une vie qui s’est construite autour d’un ministère qui reste encore pour beaucoup un mystère ?  Comment faire face à une telle perte pour ceux dont le couple Olangi constituait non seulement le Berger, mais surtout les parents dont les enseignements ont forgé des nouvelles convictions, des nouvelles habitudes et parfois des nouvelles identités ?  Comment accepter que cette œuvre grandiose d’évangélisation, ayant commencé humblement en RDC et dont les effets ont traversé les frontières nationales pour devenir cette grande organisation multinationale qui embrase des peuples entiers, qui prend en charge des millions d’âmes à la recherche d’un port de rivage pouvant reposer leurs lourdes et pénibles pérégrinations ? Comment aborder ce  vide immense que va créer le couple Olangi, un vide d’autant plus grand qu’il est clair qu’il n y a personne qui peut les remplacer dans cette posture de fondateurs ? Il y a ce jour sur cette planète des millions des personnes qui sont en prière pour rendre gloire à Dieu, pour la vie de sa servante, pour témoigner de la grâce particulière qui fut celle qui fut sienne, car elle a bougé les lignes d’un dogmatisme délétère, et d’une nonchalance absurde, elle a donné à des millions des chrétiens des nouvelles motivations d’engager leur conscience dans un combat, celui spirituel qui soit. Elle était donc comme tous les grands Esprits ayant foulé ce sol, une porteuse de semence, et c’est pourquoi au-delà de la douleur de sa disparition, il y a un grand fleuve d’espérance qui coule dans l’Eglise Corps du Christ. Une espérance que le semeur n’a pas planté en vain, qu’il est venu le temps des Fils et des Filles d’être dignes de l’Héritage reçu, un trésor des connaissances et des pouvoirs contenus. Il est venu le temps des hommes de foi d’honorer le combat mené par Maman Olangi, un combat qui devait et qui doit ramener les enfants de Dieu aux pieds du trône de l’Eternel, un combat contre les ténèbres qui ont choisi d obscurcir la voie de l’amour et de donner corps aux convoitises terrestres et à la quête du pouvoir.

Maintenant que le Congo vient de perdre l’une de ses filles les plus braves, une femme de cœur aux convictions fortes, les congolais doivent se souder pour présenter à l’humanité la qualité de la personne que leur terre a produite, une qualité qui n’a fait que redorer l’image d’une Nation des croyants.  Célébrer sa vie et non pleurer sa mort, tel doit être l’état d’âmes de tous ceux qui aujourd’hui de par le monde sont affligés par le départ de cette grande dame. Le Congo doit être fier et ses autorités se doivent de rendre un hommage à cette ambassadrice de ce que nous produisons de meilleur, la crainte de l’éternel et la recherche de sa face.

                                                                                                         Adam Mwena Meji

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