Politique

En Ituri : Bintou Keita et le Lieutenant-général Johnny Luboya ont harmonisé les vues

La MONUSCO réaffirme son engagement à appuyer les forces armées de la RDC dans la neutralisation des groupes armés et la protection des populations déplacées dans le cadre de la mutualisation des forces RDC-OUGANDA. Déclaration faite par la cheffe de la MONUSCO en rdc Bintou Keita au sortir d’une audience avec le gouverneur militaire le Lieutenant-général Johnny Luboya N’Kashama.

Devant la presse, Bintou keita a condamné les violences perpétrés contre les populations civiles et les déplacées par les bandits armés. Et elle a dit avoir constaté que la population met son espoir dans l’autorité du pays pour redresser la situation et compte sur l’appui du partenaire.

 » Je ne peux que vous confirmer que vous pouvez compter sur l’appui de la MONUSCO et des Nations Unies pour appuyer les efforts de l’autorité nationale.
Bintou Keita a par ailleurs condamné les attaques des groupes armés contre les sites déplacés de Drodo et de Ro. Ces attaques qui constituent une violation grave du droit international et humanitaire mais aussi crime contre l’humanité.
Nous condamnons de la façon la plus ferme des attaques contre les populations et les sites des déplacés car il y a le droit international humanitaire qui dit clairement que ces lieux sont des lieux protègés y compris les écoles, les hôpitaux et les établissements religieux », a-t-elle déclaré.

A son arrivé en Ituri, la Patronne de la MONUSCO a visité le camp des déplacés de Ro en territoire de Djugu. Question d’apporter les réponses d’urgence sur le plan sécuritaire et humanitaire aux populations vulnérables.

De plus, Bintou Keita s’est prononcée sur la nouvelle donne des opérations militaires conjointes en cours entre l’armée congolaise FARDC et l’armée ougandaise UPDF dans la région de Beni-Irumu. Pour elle, le souci de son institution est qu’il y ait une coordination tripartite des opérations entre les trois forces, à savoir Monsuco, FARDC et UPDF.

 » Dans cette coordination, il faut qu’il n’y ait pas des dommages collatéraux et que la question de la protection des civils qui est au cœur de notre mandat, soit au premier plan de la gestion des risques en ce qui concerne la population, mais aussi sur la question de monitoring et de reporting des violations des droits de l’homme », a-t-elle expliqué aux journalistes.

L’armée, la police et la MONUSCO ont mis le bouché double pour créer la cohésion sociale entre les communautés en vue d’éviter la guerre interethnique.

Djodjo Mulamba

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