Culture

Encadrement des activités extra-scolaires en RDC : Rien de durable n’a jamais été entrepris dans ce secteur pourtant vital

TOUT OBSERVATEUR, SOUCIEUX DE L’AVENIR/L’A-VENIR, de la jeunesse de Tshimbulu/Dibaya/Kasaayi central remarque, mieux il est frappé par, l’arrivée tardive – et massive – de la plupart des écoliers et des élèves de cette entité aux différents collèges, instituts, écoles et/ou complexes scolaires… A tel point que ceux des enfants – parce qu’il s’agit bien sûr des enfants – qui accélèrent les pas, pour ne pas arriver en retard, sont considérés comme des faibles/des mouchards ; et ils sont presque hués par les autres.

Tous pris au piège par l’énergie extraordinaire qui les assaille, parce que non utilisée pour la défense du bien, de l’honnêteté, de la droiture, de la bonté, de la beauté et de la vie… Un signe avant-coureur du manque manifeste d’encadrement des activités extra-scolaires de cette importante tranche d’âge… L’espoir de demain !

Quel est cet adulte, parent du reste, qui s’en préoccupe ? N’est-ce pas que les mouvements de jeunes, autres que la Jeunesse du Mouvement Populaire de la Révolution, ancien parti-Etat en RDC (ex Zaïre), la JMPR de triste mémoire, ont été suspendus, d’une façon on ne peut plus criminelle, par Mobutu et cie, début des années 1970 ? Et que jusqu’à aujourd’hui, plus de 50 ans plus tard, la reprise de ces mouvements – après leur kongolisation (?) – par manque de chefs engageant et engagés, tarde à prendre l’envol…

Et par conséquent, rien de durable n’a jamais été entrepris dans ce secteur pourtant vital ! Pour le plus grand malheur de plusieurs générations de Kongolaises et de Kongolais. Voilà ! LE problème prioritaire – à la fois local, territorial, provincial et national – auquel il faudrait trouver, ici et maintenant, UNE solution durable qui satisfasse et le cœur et la raison ! C’est pourquoi, tout au long de plus de quarante dernières années, outre l’implantation au Grand Kasaayi d’abord dès mi-janvier 1987 du Complexe Scolaire Kenda Bula Bula, CSKB, (1) suivi du Centre Culturel de Tshimbulu (2) ; ensuite, les éditions du Centre de Promotion de l’Art, CEPROLA, de Kinshasa ne ménagent aucun effort pour publier et distribuer, à travers le Bassin du Kongo, les ouvrages, reçus principalement par Katsh, et intitulés : 1. L’arbre tombe… 2. A la croisée des chemins. 3. Halte ! Bimweka Bipwa. 4. Tes mains pour servir. 5. Père, où es-tu ? (3)… Afin que, par le drame, chacun de nos Compatriotes, se réveille du long sommeil de plomb et saisisse le but ultime de la présence de l’être humain sur Terre :  » Aimer et être aimé.  » Par delà les conditions de vie parmi lesquelles trônent les études, le plus beau cadeau qu’un parent puisse offrir à son enfant est celui de lui permettre d’acquérir la possibilité d’écouler, d’une façon naturelle, cette extraordinaire énergie – la force sexuelle – qui se met timidement en place, et en chacun des adolescents ; et ce, à partir de la puberté – 12, 13, 14, 15 ans suivant la constitution physique de chacun…

Que le Seigneur en soit glorifié à jamais ! (1) : Haut-Katanga, Kasaayi oriental et Kinshasa. (2) : Les Centres Culturels Kongolais, CCK, sont en train d’être installés dans  quelques villes et cités du Kongo, le dernier en date est le Premier Musée du Théâtre Kongolais, MTK, à Kinshasa/Limete/Kingabwa. (3) : La liste est non exhaustive.

Katsh

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