Politique

Entérinement des membres de la plénière de la CENI : Martin Fayulu désapprouve une procédure qu’il qualifie de « dolosive »

Il est de notoriété Universelle que le jeu politique est caractérisé par des rebondissements, surtout quand il y’a un enjeux de taille à l’image des élections, l’une des voies par lesquelles les politiques accèdent à des postes de reponsonsabilité, pour enfin mettre en oeuvre leurs idées pour le bien commun. La procédure ayant abouti à l’entrérinement de membres de la plénière pour la centrale électorale congolaise en prévision des scrutins de 2023 n’a pas fini de susciter des réactions. Après la marche pacifique tenue à Kinshasa samedi 16 Octobre 2021 par Lamuka, date à laquelle l’Assemblée Nationale a entériné la liste de ceux qui composeront ladite plénière, une fois investis, avec à la tête Denis Kadima, Martin Fayulu Madidi a quant à lui réagi. C’était ce mardi 19 Octobre dans un point de presse tenu à Kinshasa.

Pour Martin Fayulu, l’Assemblée Nationale aurait dû agir autrement. «Plutôt que d’entendre la raison et suivre la voix du peuple, Monsieur Mboso a témérairement décidé de défier tout le peuple congolais en faisant entériner, d’une manière cavalière et théâtrale, une liste incomplète des membres de la CENI avec à sa tête Denis Kadima…», a dit Martin Fayulu, juste avant d’affirmer que ce dernier serait un proche de certains dignitaires du pouvoir en place.

Le président en exercice de la coalition de l’opposition Lamuka a, par cette occasion, lancé un appel à toutes les forces politiques et sociales acquises réellement au changement pour former un bloc patriotique contre ce qu’il considère comme mépris de la souveraineté du peuple congolais. Ce bloc aura pour mission principale, selon lui, « de mener des actions sur terrain afin de faire échec à un macabre projet de fraude électorale.», a renchérit le résistant Martin Fayulu.

A ce stade, tout dépend du président de la République Félix Tshisekedi, à qui seul revient le plein pouvoir d’investir cette équipe de la CENI entérinée par l’Assemblée Nationale ou de renvoyer la question à cette dernière comme cela était le cas avec l’entérinement de Ronsard Malonda sous le bureau de la chambre basse du parlement dirigé par Jeannine Mabunda en 2020.

Fiston Oleko

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