Politique

État de siège : A quand la grande offensive ?

Des choses ont été faites, l’autorité de l’État est rétablie progressivement dans plusieurs localités. Cette situation a sorti les ennemis de leur tanière au point de choisir par eux des moyens extrêmes au bord de la folie pour se manifester. Ils ont choisi d’intensifier cette guerre asymétrique qu’ils avaient déjà entamé. Ils surgissent et pillent, violent et tuent des pauvres innocents. Le temps de l’intervention des forces loyales, parfois l’irréparable est arrivé. A moins de mettre un soldat derrière chaque citoyen, il est difficile d’échapper à ces actes dont la barbarie est aussi criante. Le gouverneur militaire, le lieutenant général Luboya Nkashama, a mis en place une stratégie de contre attaque efficace à savoir :

se renseigner au maximum sur les lieux de retranchement de ces groupes armées qui agissent sous couvert du nom désormais générique de « ADF Nalu » mais sous lequel label se cachent des groupes divers n’ayant parfois aucun rapport avec les rebelles ougandais. Il sait qu’il faut les sortir de leur tanière ou carrément les attaquer là même. Seulement pour y arriver, il faut des moyens. Selon des informations recueillies sur place, la grande offensive est en voie de se lancer avec des contingents venus à partir de kisangani pour l’Ituri. Si ces faits s’avèrent exacts, alors les jours de gloire des Fardc sont proches car le chef des opérations, le gouverneur militaire a réussi en quelques jours à créer une dynamique avec la population qui a confiance dans ses dirigeants et qui veut participer d’une manière ou d’une autre à l’éradication de cette insécurité devenue un fond de commerce pour les marchands de la mort.

Aux difficultés logistiques qu il faut surmonter, il y a le fait que plusieurs groupes armées bénéficient des complicités locales dans ce vaste commerce de l’exploitation illégale des resources naturelles et que c’est en véritables réseaux que fonctionnent ces groupes qui se tiennent la main en passant par des intermédiaires étrangers et des contacts situés dans la population elle-meme. Seulement il faut compter aussi sur le sabotage qui peut venir de certains officiers qui voient d’un mauvais œil la fin de cette ère de grande impunité dans laquelle ils ont prospéré dans le lourd métier des traitres à la nation. Désespérément ils tentent de bloquer la mise en place des plans de combat. Selon les différentes sources proches du dossier, rien ne peut arrêter la détermination des autorités militaires de l’Ituri d’autant plus que le commandant suprême lui même a manifesté sa volonté d’en finir avec cette insécurité organisée.

Adam Mwena Meji

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