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France/Législatives : Essoufflé, Emmanuel Macron décide de reçevoir les chefs de l’opposition

Après des élections législatives qui l’ont vu perdre sa majorité absolue, le chef de l’État français reçoit mardi et mercredi à l’Élysée les représentants des forces politiques siégeant au sein de la nouvelle Assemblée nationale.

Il tente de reprendre la main en conviant successivement à l’Élysée les représentants des forces politiques siégeant au sein de la nouvelle Assemblée, où l’absence de majorité absolue menace de rendre le pays ingouvernable renseigne l’Agence Française Presse.

Christian Jacob (Les Républicains, LR), Olivier Faure (Parti socialiste, PS), François Bayrou (MoDem), Stanislas Guerini (La République en marche/Renaissance), Marine Le Pen (Rassemblement national, RN) et Fabien Roussel (Parti communiste, PCF) et Julien Bayou le chef du parti Europe Écologie-Les Verts (EELV) sont les chefs des partis qui seront reçus par Emmanuel Macron.En attendant ces manœuvres du pouvoir, Mathilde Panot, députée LFI, a annoncé une « motion de censure » contre le gouvernement, estimant que, contrairement au quinquennat dernier, « le Parlement ne sera pas composé que de Playmobil ».

Avec 245 députés, les macronistes d’Ensemble sont loin de la majorité absolue, fixée à 289 sièges sur 577. Ils devancent la Nupes, qui aura au moins 150 représentants dans l’hémicycle, selon un décompte actualisé effectué par l’AFP qui inclut les députés d’Outre-mer, mais sans préjuger du choix des dissidents socialistes et de plusieurs élus divers gauche. Viennent ensuite le Rassemblement national, qui réalise une percée historique (89 sièges), puis Les Républicains (61).

Si personne dans la macronie ne met publiquement en cause la cheffe du gouvernement et donc de la majorité , de nombreux responsables politiques de LR, dont leur candidate à la présidentielle Valérie Pécresse, ont aussi appelé Emmanuel Macron à « tenir compte du résultat de ces élections » en changeant « de ligne politique, de Premier ministre et de gouvernement ».

Manière d’imaginer un accord entre le parti de droite et La République en marche et ses alliés ?

« Nous sommes et nous resterons dans l’opposition : il n’y aura ni pacte ni coalition avec Emmanuel Macron », a encore répété lundi le patron des Républicains, Christian Jacob, dans une tentative d’autorité sur son parti, apparu divisé sur la question, à l’instar de Jean-François Copé. Un bureau politique de LR doit d’ailleurs se tenir mardi en fin d’après-midi.

Géopolis

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