Succédant à Estache Muhanzi Mubembe, qui a fait près de deux ans à la tête du ministère des Ressources Hydrauliques et électricité, Olivier Mwenze Mukaleng a plusieurs défis a relever.
Les défis majeurs de ce ministère restent ni plus ni moins la longue marche menant vers la couverture totale de la population congolaise en eau et en électricité. L’une des solutions préconisées, c’est la libéralisation de ces deux secteurs. Pour celui de l’électricité, il y a des avancées significatives, avec la nomination par ordonnance présidentielle des animateurs de deux établissements publics ARE (Agence de régulation du marché de l’électricité) et ANSER (Agence nationale de l’électrification et des services énergétiques en milieu rural et périurbain). La première va réguler le secteur, et l’autre va procéder à l’électrification du Congo profond, selon les assignations des ODDS n°7.
Pour le secteur de l’eau, le nouveau ministre doit faire avancer les choses pour la mise en place effective de l’autorité de régulation, par conséquence, ouvrir pratiquement le secteur.
Il y a aussi les travaux à faire avancer. D’un côté, dans l’hydroélectrique trois grands projets sont soit en exécution soit en pourparlers. Les projets Grand Inga, le projet de Barrage de Katende, et celui de Kakoboka pour ne citer que ceux-ci.
Dans le secteur de l’eau, le nouveau ministre des Ressources hydrauliques et électricité doit mettre une dose de volonté politique, pour la concrétisation de ces différents projets. On voit là par exemple deux usines de captage et traitement d’eau de Binza Ozone et de Lemba Imbu à Kinshasa et une autre dont les travaux ont été lancés récemment par le Premier ministre honoraire Sylvestre Ilunkamba à Mbuji-Mayi, dans le Kasaï Oriental. Il est vrai que la tâche est immense, des avancées palpables seraient souhaitables. Si la tâche est visiblement difficile, elle n’est foncièrement pas impossible.
Fiston Oleko
