ACTUALITE

Grand ménage au sein des entreprises et établissements publics : Félix Tshisekedi opère des choix stratégiques au sein du Portefeuille de l’État

La problématique de la relance aussi bien de la Société aurifère du Kivu et du Maniema (SAKIMA) que celle de la Société nationale des hydrocarbures du Congo (SONAHYDROC) reste analogue à celle des entreprises et établissements publics concernés par la première et deuxième vagues de nominations : GÉCAMINES, SOKIMO, CNSS, INPP, SONAS, OGEFREM, FPI, TRANSCO, ARSP, DGI, DGDA, DGRAD, SNEL, REGIDESO, MIBA, ACGT, OVD, OFFICE DES ROUTES. Cette liste n’est pas exhaustive.

En effet, les entreprises publiques sont soit délestées d’une bonne partie de leurs gisements sans avoir la possibilité de poursuivre leurs exploitations / activités en propre, faute de moyens financiers adéquats. D’autres voient leurs patrimoines spoliés au vu et au su de tous. A ce propos, le Gouvernement Sama Lukonde doit y accorder une attention soutenue.

Comme nous le savons tous, une importante réforme a été initiée par le Gouvernement depuis 2008, avec le concours technique du
Comité de Pilotage de la Réforme des Entreprises du Portefeuille de l’Etat (COPIREP). Cette vaste réforme, initiée dans la vision de participation du secteur privé,
visait à assurer au portefeuille de l’Etat un cadre juridique et institutionnel approprié séparant les entreprises évoluant dans le secteur marchand de celles qui sont le prolongement de l’administration publique ou poursuivant une mission d’intérêt général. Pour les premières, l’objectif était d’adapter leur mode de gestion à celui du secteur privé et de les rendre plus performantes et compétitives au même titre que toutes les autres sociétés soumises aux lois du marché. Pour les secondes, il s’agissait particulièrement de les conformer à la nature juridique de leurs activités et d’améliorer la qualité de leurs services.

Après plus de 10 ans, seule la réforme juridique de ces entreprises est parachevée. La situation des entreprises transformées en sociétés commerciales ne s’est guère améliorée, l’Etat ne les ayant pas suffisamment accompagnées notamment dans la modernisation de leurs outils de production. Ainsi, le Gouvernement entend mener à bon port cette réforme sur base
d’un état des lieux exhaustif de ces différentes entreprises. Une réforme qui touchera aussi bien les structures que leurs animateurs. La nomination de nouveaux mandataires des entreprises, établissements et services publics n’est que le début du changement. D’où viennent-ils ? Qui sont-ils ? Que peuvent-ils ? Réponses dans cette enquête de la rédaction de Géopolis.

Dieudonné Buanali

Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

To Top