Economie

Hausse des prix des surgelés à Kinshasa : Les vendeurs se plaignent du manque à gagner

Les vendeurs des surgelés de la ville de Kinshasa s’impatientent de voir s’accomplir la promesse faite par le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo au sujet de la baisse des prix de leurs produits

Selon le constat fait sur terrain, quelques commerçants des surgelés de la ville de Kinshasa déplorent avec la dernière énergie la manière dont se dégrade peu à peu la situation ces derniers temps.
Parmi eux, quelques vendeurs se sont livrés au micro de Géopolis hebdo pour exprimer leurs mécontentements sur cette question.
Au marché Kabambare, dans la commune de Barumbu, les vendeurs et acheteurs ont fait part de leurs préoccupations:
 » Depuis un certains temps le social du petit peuple est devenu préoccupant, nous constatons aucun effort de la part des nos autorités compétentes à ce sujet. Aujourd’hui, même les chinchards communément appelés Thomson qui, jadis, ne coûtaient absolument rien, sont devenus trop chers », à laissée entendre une acheteuse de la place, avant d’ajouter que face à cette situation, même les vendeurs de ces produits ont du mal à gérer la clientèle.
Espérance, une des vendeuses des surgelés au marché Kabambare s’explique :  » je demande aux autorités compétentes de décanter au plus vite cette situation. Jadis, un kilos de cuisse coûtait 3.500fc aujourd’hui il est à 4.700fc et je ne fais que perdre ma clientèle du jour au jour. »
Cette dernière suggère à ce que l’État congolais prenne ses responsabilités en vue de trouver une solution salvatrice pour qu’enfin soit éradiqué ce problème qui depasse les gagne-petits.

Il est important de souligner que tout ceci fait partie des priorités du chef de l’État qui pendant son accession à la magistrature suprême ne cessait de martelé sur  » le peuple d’abord » slogan qui met au centre le social et le bien-être du congolais, slogan qui est fructueux pour d’autres secteurs jusque-là. A quand le tour de ce sous-secteur de l’économie qui est le commerce? Où les inquiétudes demeurent encore persistant auprès des ces exploitants ?

Voldi Kengi

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