ECHOS DES PROVINCES

Haut-Uélé – Exploitation des minerais d’or au moyen d’engins lourds par des sujets étrangers : Félix Tshisekedi en appelle à stopper, sans délai, ces exploitations illicites

Le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a présidé en visioconférence, la soixante-quatrième (64e) réunion du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, le vendredi 12 août 2022. Cinq (5) points ont constitué la charpente de l’ordre du jour, à savoir : I. Communication de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat ; II. Points d’informations ; III. Approbation d’un relevé des décisions du Conseil des Ministres ; IV. Examen et adoption des dossiers, et enfin ; V. Examen et adoption des textes. S’agissant de la communication du Président de la République, celle-ci a porté essentiellement, par ordre de grandeur de l’importance des sujets développés par le premier citoyen de la République, sur la dénonciation de la résurgence des activités minières illicites dans le Haut-Uélé, une province riche en or et située au Nord-est de la République Démocratique du Congo (RDC).

En effet, le Président de la République a été informé des activités minières illicites dans la province du Haut-Uélé, où il est signalé la présence des sujets étrangers exploitant les minerais d’or au moyen d’engins lourds.

Ces activités minières illicites s’effectuent soit dans les zones d’exploitation
artisanale, en complicité avec les coopératives minières qui laissent les étrangers accéder avec des engins lourds sur les sites pourtant réservés exclusivement à l’exploitation artisanale et aux nationaux, soit dans les périmètres de recherches non encore transformés en permis d’exploitation ou encore dans les aires protégées.

Félix Tshisekedi a rappelé que ces pratiques violent les dispositions du Code Minier relatif à l’éligibilité, à l’exploitation artisanale et celles relatives aux aires protégées. Tout en rappelant ses instructions données lors de la 29ème réunion du Conseil des Ministres en rapport avec la lutte contre la fraude minière, notamment la poursuite de l’identification des périmètres de recherches où s’effectuent les activités minières illicites, et compte tenu de la recrudescence de ce phénomène dans la partie Est du pays, le Président de la République a instruit le Vice-premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières à prendre des mesures urgentes pour stopper, sans délai, ces exploitations illicites.

L’implication étroite de la Ministre d’État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux ainsi que de la Ministre des Mines a été requise par le Chef de l’État, afin d’initier une mission d’enquête sur les activités illicites dans cette partie du territoire national et de lui faire un rapport, assorti des recommandations, lors du premier Conseil des Ministres du mois de septembre prochain. Mais qui sont au juste ces sujets étrangers qui ont envahi les mines artisanales congolaises ? Premiers sur les bancs des accusés, les Chinois. Ils sont accusés d’envahir les zones minières strictement réservées aux autochtones. Cette réalité est à la base des nombreuses tensions dans la province du Haut-Uélé.

Dans les provinces minières, les Zones d’exploitation artisanale (ZEA) sont créées pour permettre aux communautés locales de trouver des ressources financières. Ceci dans le but d’éviter également la crise avec les grandes entreprises. Elles sont aussi reconnues dans le Code minier révisé comme une exclusivité congolaise. Dans le Haut-Uélé, les Chinois ont envahi ce secteur et font une exploitation mécanisée. Ce que ne veut plus voir le PR05, Félix Tshisekedi dont le projet de société pour son premier quinquennat est  » Le peuple d’abord  ».

Dieudonné Buanali

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