Politique

Inauguration du MB Loando I, le sénateur – philanthrope interpelle : « Comme, le colibri j’ai fait ma part dans ce grand chantier de reconstruction du pays »

Beach Baramoto ce samedi matin, il règne une activité inhabituelle. Plusieurs voitures entrent dans cet enclos habitué à recevoir des camions des marchandises et des véhicules transportant des passagers qui débarquent des bateaux venus de l’intérieur du pays. En y entrant on sent déjà l’atmosphère de l’intérieur du pays et d’ailleurs ce Beach est devenu presque une cité car des familles entières y vivent attendant d’embarquer sur des barges ou espérant écouler rapidement des marchandises amenées des lointaines contrées au fin fond du grand Equateur ou du grand Bandundu. Ici les hommes et les femmes vivent à la dure et savent que rien ne leur sera jamais donné gratuitement, c’est le chemin dur de la vie. Mais ce samedi c’est une atmosphère de joie, car ils savent que quelque chose de nouveau va arriver et leur vie a reçu un cadeau du ciel. En effet toutes ces voitures, limousines vont vers un point précis dans la grande enceinte de ce site, vers l’extrême sud. C’est là que sera inauguré un bateau, le MB Loando I.

La chose est devenue si rare que cela a créé une affluence inhabituelle. Vers le ponton on peut apercevoir le bateau peint en blanc. Il est puissant, majestueux dans cet environnement où des embarcations de fortune sont exposées comme les antis chambres de tous les naufrages intervenus sur ce grand fleuve qui a avalé des centaines voire des milliers des vies à cause de la mauvaise qualité des bateaux et barges. Ils savent ceux qui n’ont que ce moyen pour se déplacer que l’évènement du jour est une grande avancée dans la conquête des conditions de sécurité fluviale. Ils savent que désormais ils peuvent accéder à un niveau de confort en se déplaçant sur ce grand fleuve indomptable parfois et qui a déjà fait des victimes.

On le voit bien le bateau, œuvre du sénateur Guy Loando dont les actes de philanthropie ne se comptent est déjà un système de fonctionnement en train de devenir un mode de vie. On se souvient de ce qu’il dit quand il agit. Pour lui son action est comparable au modèle du colibri, c’est à dire face à l’immensité des taches qui s’imposent à chaque société, lui il a choisi de faire sa part. Il a décidé d’apporter dans cette problématique de transport fluvial sa contribution en mettant à la disposition de la population un instrument de déplacement répondant aux normes acceptables. Ils sont venus nombreux pour assister à ce lancement ?

Et parmi, les tests couronnées des provinces, deux gouverneurs se sont déplacés et des sénateurs et députés aussi. Il y a eu les chefs coutumiers, les groupes folkloriques venus agrémentés ce moment. Dans le regard de tous, une profonde fierté de savoir que l’espoir pour rebâtir ce pays est encore là. Le Congo d’Après, celui de l’action, voilà le chemin qu’essaye de tracer le sénateur de la Tshuapa pour lui et ceux comme lui ont l’amour du pays.

Apres quelques efforts soutenus le MB LOANDO est à l’eau, c’est un bâtiment de 42,5 m de longueur de 1,7 de hauteur et de 7 m de large. Il a une capacité de 300 tonnes des marchandises.

Avec deux moteurs de 330 chacun, il pousse sous une puissance de 660 chevaux. Le MB Loando peut atteindre 60 km de vitesse de croisière. C’est un bâtiment qui bénéficie d’un apport technologique de dernière pointe grâce à l’installation de 9 cameras de géolocalisation et de 8 panneaux solaires pour renforcer l’alimentation des splits. Avec une chambre froide d’une capacité de 20 pieds. Celle-ci est connectée à un groupe électrogène de 44 kva. Sur le plan mécanique, ce bateau est doté d’un certain nombre de commodités comme l’installation d’un système hydraulique dans les manettes de sa conduite. Avec un équipage de 8 personnes, il va être une fierté sur le fleuve et va constituer une offre supplémentaire dans l’espace fluvial.

S’adressant aux centaines des personnes venues assister à ce lancement, Guy Loando a déclaré qu’il est conscient des difficultés de cette population qui est exposée aux intempéries mais il espère que cet acte fasse école pour que d’autres viennent compléter ce pas en vue de construire une société basée sur les actions transformatrices. C’est la condition de l’émergence d’un Congo d’après.

Robert Tanzey

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