La milice Zaïre a tué 22 civils au village Damas, dans le territoire de Djugu, dans la province de l’Ituri durant la nuit de samedi 06 août. L’armée congolaise confirme que cette attaque meurtrière a eu lieu alors que les victimes ont été surpris dans un deuil.
Dans une communication faite samedi dans la journée, les Forces Armées de la République démocratique du Congo qui confirme le nombre des morts et des blessés, condamnent « fermement » cette attaque qui intervient alors que plusieurs groupes rebelles locaux ont décidé d’adhérer au processus de paix initié par le président Félix Tshisekedi. L’armée assure que les FARDC (l’armée congolaise) va intensifier la traque des groupes armés en Ituri.
« Toutes les dispositions sont prises par les forces armées pour endiguer la menace de la milice Zaïre dans cette région de Damas. Et en ce moment, nos éléments sont à la poursuite de ces hors la loi pour les traquer et les neutraliser », a déclaré le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole de l’armée en Ituri.
Le territoire de Djugu est parmi les plus meurtris dans l’Est de la République démocratique du Congo. Cette année, plusieurs autres attaques ont été documentées notamment contre les déplacés de guerre et cela en dépit de l’état de siège en vigueur depuis plus d’un an.
L’administration militaire avait remplacé l’administration civiles en mai 2021 dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri pour mettre fin à l’insécurité. Aujourd’hui, la mesure ne fait plus l’unanimité et des voix s’élèvent pour exiger sa levée.
Le lieutenant Jules Ngongo annonce que l’administration militaire va prendre en charge les funérailles des victimes et va s’occuper des soins de santé des blessés.
Patrick Ilunga
