Société

Journée internationale de la langue maternelle : L’ État appelé à préserver les langues nationales au même titre que d’autres richesses de la RDC

L’humanité toute entière a célébré le 21 Février la journée internationale de la langue maternelle. A l’occasion de cette journée, l’Agence pour la promotion de l’enseignement (APE), à travers son coordonnateur national Michel Otto, a animé une conférence-débat au Salon international du Livre à la gare centrale, à Gombe. Dans son exposé, Michel Otto s’est focalisé sur le bien fondé des langues nationales et les principales raisons justifiant l’usage de ces langues dans l’enseignement préscolaire. D’où son appel à la préservation de ces langues nationales qu’il considère comme des richesses au même titre que d’autres richesses que regorge la République Démocratique du Congo.

« Nous avons ténu a ne pas rater cette opportunité, et nous avons profité en marge du 1er Salon international du livre, qui a servi de cadre, où nous avons animé une conférence-débat pour sensibiliser sur le pourquoi enseigner en langues maternelles dans les classes du préscolaire et du primaire.
Il faut dire que la langue nationale reste une richesse, un patrimoine au même titre que ce que nous connaissons c’est à dire l’art, nos richesses du sous-sol, et tout ce que nous avons à conserver. Les langues méritent aussi d’être conservées », a laissé entendre Michel Otto.

Au cours de la conférence-débat, le Cordonnateur de l’APE a indiqué qu’il n’existe pas une langue supérieure à une autre. « Toutes les langues s’equivalent. Nous avons démontré aussi que nos langues ne sont pas si pauvres que les gens le pensent, c’est plutôt nous qui sommes pauvres avec notre façon de voir les choses », précise-t-il.

Michel Otto a aussi évoqué les dispositions légales qui consacrent l’enseignement en langues nationales tout épinglant les difficultés liées aux manuels d’enseignement.

« Nous avons démontré que commencer à apprendre en langue nationales dans les premières classes permettaient à ce que l’enfant apprenne avec beaucoup d’assurance. Avec les langues congolaises, la culture congolaise était bien conservée et vulgarisée.

Comme difficultés, il n’y a pas assez des manuels en langues nationales. Dieu Merci, le Ministère de l’EPST, avec l’appui de l’USAID avec le projet ACCELERE et de la Banque mondiale avec le projet PAQUE, a mis sur pieds les manuels scolaires en langues nationales congolaises pour palier à ce manque. La Loi-cadre dit que les langues nationales restent les langues d’enseignement dans les premières classes et le programme national recommande l’usage des langues nationales comme médium dans l’enseignement et que le français intervenait comme une matière justement à l’orale », a conclu Michel Otto.

Théodore Ngandu

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