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JOURNÉE INTERNATIONALE ZÉRO DISCRIMINATION : LES PAYS FRONTALIERS DE L’UKRAINE JOUENT AU RACISME FACE AUX RESCAPÉS AFRICAINS

Le 1er mars, Journée zéro discrimination, le monde fête le droit de quiconque de mener une vie épanouie et productive dans la dignité. La Journée zéro discrimination met l’accent sur les possibilités d’informer la population et de promouvoir l’inclusion, la compassion, la paix et surtout une dynamique du changement.

Elle permet de créer un mouvement de solidarité internationale afin de mettre fin à toutes formes de discrimination.

Cette année, la Journée zéro discrimination est placée sous le thème : « Abolissons les lois discriminatoires, adoptons des lois protectrices ». À cette occasion, l’ONUSIDA met l’accent sur la nécessité urgente d’agir contre les lois discriminantes.

Dans de nombreux pays, les lois ont pour effet que certaines personnes sont traitées différemment, exclues des services essentiels ou que leur mode de vie est soumis à des restrictions injustifiées, simplement en raison de qui elles sont, ce qu’elles font ou qui elles aiment. Ces lois sont discriminatoires : elles bafouent les droits humains et les libertés fondamentales.

Les États ont l’obligation morale et légale de supprimer les lois discriminatoires et d’adopter des textes qui protègent les personnes contre la discrimination. Il est du devoir de tout un chacun de placer les États devant leurs responsabilités, d’appeler au changement et de contribuer aux efforts visant à supprimer les lois

*Face à la guerre en Ukraine *

L’occasion faisant le larron, cette journée est entrain d’être célébrée sous une tension permettante provoquée par les attaques russes en Ukraine.

Face aux enjeux de l’heure, et surtout face à cette situation de guerre Ukrainienne qui, dérange le chef de la population mondiale, il est important que cette thématique soit évoquée question, question d’appeler à la conscience des uns et des autres sur le respect des valeurs humaines : notamment la paix, la sécurité et autres, D’un côté; et de l’autre côté, pour les pays partageant les mêmes frontières avec Ukraine, d’ouvrir leurs portes à qui conque s’y réfugieraient en cette période de guerre.

C’est ainsi que le gouvernement Congolais aurait demandé une certaine indulgence aux pays voisins à l’Ukraine, de recevoir ses dignes fils et Filles en refuge. En attendant des mesures supplémentaires.

Malheureusement, un difficile exode des étudiants africains est constanté, Après de multiples accusations de comportements racistes aux frontières, l’Union africaine s’est élevée contre tout « traitement différent inacceptable ».

« C’était un cauchemar, franchement, les policiers n’ont pas du tout été sympas avec les étrangers, surtout les Noirs ; ça nous insultait de tous les noms, ça braquait les armes sur nous, ça nous bousculait », rapporte une étudiante au téléphone de la rédaction le Monde.

Alors que de nombreux Africains, pour la plupart des étudiants, tentent comme des centaines de milliers d’Ukrainiens de rejoindre vaille que vaille les pays voisins, les accusations de comportements racistes aux frontières se sont multipliées ces derniers jours.

Des étudiants congolais n’en font pas exception. Alors qu’une réunion de crise diplomatique a été organisée par le ministère des affaires étrangères, la situation de terrain semble contraire car plusieurs étudiants congolais n’ont toujours pas des refuges.

Aux institutions mondiales de paix et de sécurité à entamer des pourparlers qui pousseront à ces pays à se comporter de façon digne face à ces milliers de réfugiés.

Enock Issey

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