Société

Journée mondiale de l’internet : Quid de l’avenir des médias traditionnels en RDC

L’humanité célèbre chaque 9 février la journée mondiale de l’Internet.

De nos jours, l’Internet devient un moyen de communication indispensable pour les communautés. Pour cette année le thème choisit est : » ensemble pour un internet meilleur ».

La rédaction de Géopolis Hebdo est descendue sur terrain, auprès des internautes pour mesurer la place qu’occupe l’internet dans la société.

Cependant, cette thématique interpelle surtout les jeunes internautes et leurs proches sur les droits, les devoirs et les responsabilités des internautes qui, restent bien entendu une priorité absolue. Plusieurs dérapages s’observent dans le monde numérique car, certains enfants et adolescents ne maîtrisent pas toutes les règles de base sur l’internet et se mettent facilement en danger dans l’utilisation quotidienne des réseaux sociaux.

La place de l’internet dans la société

« Aujourd’hui, pour moi l’internet me facilite dans plusieurs choses : d’abord le fait pour moi d’entrer en communication avec les membres de ma famille et mes connaissances peu importe la distance, mais aussi à me divertir aux heures de repos, pourquoi pas m’informer sur l’actualité,  » indique Blanfie Nsuele (21ans).

Dans certaines entreprises d’ailleurs, l’internet est devenu un espace de travail rapide et sûr où l’on peut envoyer et recevoir des données sans aucun déplacement. Cette facilitation a fait de l’internet aujourd’hui un géant incontournable dans le numérique.

Impact de l’internet sur l’économie congolaise

Il n’en demeure pas moins sûr que, l’avènement de l’internet n’a pas seulement facilité la communication entre individus, mais aussi nous devons révéler qu’en terme d’économie, que l’internet a diminué les dépenses exagérées encaissées par les tiers clients des différents réseaux de télécommunication et surtout en RDC.

 » Avec 1gb, je suis capable de rester en ligne près de 48h entrain de télécharger, appeller et écrire à un faible coût soit 1$ seulement, or si nous suivons la logique locale des nos opérateurs des réseaux en télécommunications, l’on constatera que les dépenses engagées seront quasiment exagérées, » explique Dayana Safi.

Quid de l’avenir des médias traditionnels ?

La radio, la presse écrite et la télévision furent pendant un temps des médias les plus consommés dans le monde. Mais, depuis l’avènement des Nouvelles technologies de l’information et de la communication, (NTIC), cette force d’attraction semble tournée du côté de l’internet.

La majorité des personnes dans le monde préfèrent d’abord l’Internet puis les autres médias sociaux viennent en deuxième position en raison de sa capacité à fournir des informations d’une manière instantanée.

Hélas, en RDC, l’adhésion à l’internet demeure difficile pour la majorité des Congolais.

Selon les dernières statistiques provenant des sources sûres, moins de 15% de la population a accès à l’internet, avec un revenu moyen par utilisateur de 1$ américain.

Par conséquent, l’influence des médias traditionnels reste encore opérationnelle au niveau de la République, à cause du retard que connait le pays.

La responsabilité de réglementer le monde numérique revient à présent à tout Congolais, pour s’assurer du respect de la vie privée, à lutter contre la diffamation, la pédophilie et la pornographie qui détruisent en ces jours l’éducation des enfants.

Enock ISEY

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