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La France salue le « rôle fondamental » des évêques congolais

Le ministre des affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a rencontré vendredi 24 mars le président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco).

C’est une rencontre symbolique. Le président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), Mgr Marcel Utembi, a été reçu vendredi 24 mars par le ministre français des affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault.

La France assure son soutien à la médiation des évêques

Au cours de leur entretien, qui s’est déroulé en présence du secrétaire général de la Cenco, le Père Donatien Nshole, Jean-Marc Ayrault a assuré les évêques congolais du soutien de la France, dans leurs efforts de médiation entre pouvoir et opposition.

« La conférence épiscopale joue un rôle fondamental de médiation dans la crise politique que traverse actuellement la République démocratique du Congo », explique le Quai d’Orsay dans un communiqué. « Son autorité morale, son impartialité et sa légitimité sont reconnues par tous les acteurs congolais. »

Le ministre français et l’évêque congolais ont également abordé « les situations sécuritaire et en matière de droits de l’homme, très préoccupantes », poursuit le communiqué.

Depuis plusieurs mois, les évêques congolais tentent de conduire une médiation entre pouvoir et opposition, alors que le mandat du président Kabila est arrivé à échéance en décembre 2016. Un accord a été trouvé le 31 décembre, mais les parties ne sont toujours pas parvenues à se mettre d’accord sur les modalités d’application de ce texte.

Les évêques catholiques ont repris, mi-mars, les pourparlers entre l’opposition et la majorité présidentielle, pour l’instant sans résultats. Parmi les points les plus âprement discutés figure le mode de désignation du premier ministre, censé diriger un gouvernement de transition en attendant des élections présidentielles.

Début mars, le pape a annoncé dans un entretien au journal allemand Die Ziet qu’il ne se rendrait pas dans le pays, alors qu’un voyage était sur le point d’être organisé. La raison de ce revirement ? La crise politique née du maintien du président Kabila à la tête du pays au-delà de la fin de son mandat.

Loup Besmond de Senneville

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