Politique

Le 24 janvier 2019-24 janvier 2021 : Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo Des symboles de la Force à la Force des symboles

Voilà deux ans que le nouveau président avait prêté serment ; un serment original tant il se faisait en présence de son prédécesseur, un passage de pouvoir pacifique comme jamais les congolais ne l’avaient vécu et c est fut un moment particulier et l’ouverture d’une ère des nouveaux défis. Le premier défi et le plus important était celui d’inventer une vie publique avec deux présidents en vie, l’ancien et le nouveau. Ces deux chefs vivants tous dans une forme de coalition politiqué jamais expérimentée en RDC. Un président élu au suffrage universel mais sans majorité parlementaire, une majorité dont le chef n’avait pas accès au jeu institutionnel. Des défis puissants qui ont fait appel à toutes les formes d’intelligence comme les congolais en ont l’habitude. Tout le monde voulait que ça réussisse mais personne n’était prêt à renoncer à son identité et à ses ambitions post législature. Pendant deux ans les politiques ont essayé de construire un mode opératoire basé sur des suspicions permanentes au point que le peuple a commencé à douter de l’avènement du changement promis par le seul chef qui n’avait prêté serment devant lui et qui lui avait promis. Malgré qu’il était couvert des symboles du pouvoir et qu’il avait la volonté de changer les choses, le chef de l’Etat s’est plaint de ne pas être accompagné comme il voulait par ses partenaires de la coalition. Ces divergences internes avec une perception contradictoire de ce qu’il fallait donner comme priorité à l’action publique s’est transformé en un affrontement permanant entre les institutions. Chaque institution faisant appel à ses prérogatives constitutionnelles pour asseoir sa logique publique. Ces deux ans furent éprouvants et chaque citoyen a ressenti le besoin d’une harmonie car la coalition n’était plus alimentée par une bonne volonté mutuelle.
On peut dire que ces deux ans furent un voyage des symboles vers la force, car le président qui était réellement le chef du fait de la coalition devait prouver qu’il avait la force de gouvernance. Aujourd’hui avec l’union sacrée il a obtenu la force qu’inspirait les symboles qu’il incarnait. A lui de porter la force politique vers les symboles de la République et de la démocratie car il lui est possible d’inventer un avenir dans lequel tous puissent se retrouver, alliés, amis et ennemis.

Ce 24 janvier 2021, le président Félix Tshisekedi totalise deux ans depuis qu’il a été investi 5e Président de la RDC. Il a succédé ainsi à Joseph Kabila, après avoir remporté les élections du 30 décembre 2018.

La cérémonie de passation de pouvoir entre le président Joseph Kabila et son successeur se déroule au Palais de la Nation à Kinshasa, bureau officiel du président de la RDC. C’était le premier transfert pacifique du pouvoir dans le pays depuis son accession à l’indépendance en 1960.

Dans son discours à cette occasion, le cinquième président de la RDC avait annoncé la libération de tous les prisonniers politiques, le rétablissement de l’autorité de l’Etat, la lutte contre la corruption et l’impunité ainsi que la pacification territoire national par l’éradication des groupes armés.

M. Tshisekedi avait promis de centrer son action sur la lutte contre la corruption, la pacification de tout le territoire national, la lutte contre la pauvreté et à œuvrer pour la consolidation d’un état de droit.

Il avait aussi promis de lutter contre l’impunité, la mauvaise gouvernance, de promouvoir le développement du tourisme et l’accessibilité du citoyens à tous les services de l’Etat.
« Chers compatriotes, nous nous engageons à ériger un Etat moderne, pacifique et démocratique et soucieux de chaque citoyen. Un Etat où chaque institution va jouer son rôle dans le cadre du principe de séparation de pouvoir, un Etat qui va garantir le bonheur de tous », avait promis Félix Tshisekedi.

WAK

 

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