Province mythique aux multiples mystères, le Kongo Central reste cette terre qui accueille tout le monde mais qui se livre difficilement à ceux qui par orgueil ou arrogance viennent la conquérir. La terre de Simon Kimbangu n’accepte que ceux dans la pureté de leurs intentions veulent la servir, elle bénit les hommes et femmes qui mettent en avant l’intérêt collectif avant celui des individus.
Le Kongo central n’est perçu par beaucoup que comme l’espace que traverse la nationale numéro 1 qui va de Kinshasa au port de Matadi. Cette perception qui est d’un tantinet réductionniste ne fait pas justice aux richesses culturelles immenses qui se trouvent dans cette province. Pour ceux qui se sont engagés aux côtés des populations pour préserver la sagesse ancestrale comme ferment du développement, la Province s’ouvre et livre ses secrets. Pour avoir compris cela au travers de sa fondation, le sénateur Rolly Lelo est en voie de gagner l’approbation des populations qui voient en lui un acteur brillant, compatissant et déterminé à restaurer la Sagesse neKongo et à induire grâce au travail acharné un développement de la province.
Dynamique jeune leader, formé et rompu aux questions d’État, il n’a pas lésiné pour s’inscrire dans une dynamique de rupture prônant la renaissance grâce à la résurrection. Comment ne pas apprécier, disent les observateurs, la symbolique de l’escargot, des 26 mains qui se tiennent comme logo de son ONG ? Comment ne pas apprécier celui qui a décidé de proposer une alternative valable pour la transformation positive de la population ? Agir ensemble qui est le socle de la culture nekongo est aussi la devise de son mouvement. En ayant choisi la protection du couple femme-enfant, groupe vulnérable dans cette société en plein éclatement, il permet l’adoption des stratégies de protection maternelle et infantile et il instaure la surveillance pré et post natale ainsi que le suivi sanitaire des enfants. Être de concert avec les populations et résoudre les vrais problèmes tél est son leitmotiv. Ce travail de proximité lui a permis de s’adresser aux jeunes en vue de réaliser la capitalisation de leurs aptitudes créatrices, de leurs facultés et de leurs ressources productrices. Ce travail va bientôt aboutir à la mise en place des centres de formation professionnelle dans les zones rurales.
Étant une fondation à compétence nationale, elle se projette d’œuvrer dans d’autres provinces en tissant des liens entre d’autres organisations similaires. Au regard de ce qui se fait sur terrain, il n’est pas étonnant que des témoignages multiples viennent conforter l’écho positif et l’image du sénateur à qui on demande de ne pas se décourager dans l’œuvre de promotion des valeurs humaines. Que demain on le trouve dans les arcanes du pouvoir de la province ne peut étonner que ceux qui ne connaissent pas le Congo et qui lui veulent à ce Congo que du mal.
Adam Mwena Meji
