La saison culturale C bat son plein à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) pendant cette période de pandémie liée au Covid-19. Dans la province du Sud-Kivu, par exemple, les marais sont verdoyants à cause des cultures de pomme de terre, de riz, de maïs et d’autres cultures vivrières qui y prolifèrent. Les autorités et quelques politiques incitent les agri-éleveurs à travailler en synergie dans des coopératives agricoles afin d’améliorer le rendement et assurer une bonne gestion des récoltes. » On ne peut pas augmenter la production agricole en exploitant seulement deux saisons, à savoir : les saisons A et B », a déclaré récemment, depuis son fief électoral de Walungu, l’honorable Mudekereza Namegabe Olive, à Géopolis Hebdo. Avant d’ajouter : » la saison sèche est souvent considérée comme une période de détente. Pendant la saison sèche, beaucoup de gens se reposent. Ils se réjouissent des récoltes des saisons précédentes. Ainsi, avec l’introduction de la saison culturale C, cela nous permet d’occuper la population pendant et après la Covid-19 et surtout, de lutter contre l’insécurité alimentaire ».
Pour lier la parole à l’acte, l’élu du peuple est descendu sur terrain, le mercredi 08 juillet dernier, avec un groupe d’étudiants de l’Institut Supérieur de Développement Rural de Bukavu (ISDR/Bukavu) et les jeunes entrepreneurs de la région dans la localité de Chiherano Lurhala, située dans la chefferie de Ngweshe, territoire de Walungu, dans la province du Sud-Kivu, où se trouvent des champs-pilote de 10 hectares pour la culture biologique des haricots, en saison C, dans les marais de Cizi.
L’honorable Olive Mudekereza a profité de l’occasion ainsi offerte pour vulgariser les nouvelles techniques agricoles et partager ses riches expériences avec les paysans afin de sortir/passer de l’agriculture de substance vers l’agribusiness qui rapporte plus.
» Nous devons réfléchir (Ndlr: beaucoup) pendant et après cette période de crise de la Covid-19 pour un confinement utile au village, sur comment commencer quelque part petit à petit avec la culture vivrière et puis demain, passer de la production à la transformation, jusqu’à la consommation via une vente directe, producteur-acheteur, la vrai chaîne des valeurs dans une économie circulaire », conseille Olive Mudekereza Namegabe.
Pour ce faire, le député national encourage les femmes et les jeunes entrepreneurs congolais à avoir le goût et le risque d’entreprendre dans l’agriculture, soubassement de toute économie. Avec l’espoir que ses sages-conseils ne sont pas tombés dans les oreilles des sourds.
Dieudonné Buanali
