Société

Mars, mois consacré à la femme : Aggée AjeMatembo Toto: ‘’ La femme à l’UNADEF, une force exceptionnelle, multidimensionnelle qui maintient l’espoir. ‘’

Les propos semblent désarçonner les hommes en ce mois de mars, pourtant consacré à la femme. C’est l’autorité morale de l’Unadef, Aggée AjeMatembo Toto qui, au cours de la séance d’inauguration du nouveau siège de l’Union Nationale des Démocrates Fédéralistes, la femme occupe une place prépondérante au sein de ce parti politique membre de la Majorité présidentielle. Elle est une Force Exceptionnelle, Multidimensionnelle qui Maintient l’Espoir. Pour honorer le mois de la femme, Aggée AjeMatembo Toto a fait l’honneur aux femmes de l’Unadef de la présence de la première dame du parti, Annie Matembo, son épouse.

C’est le mois de mars qui marque l’histoire politique de l’Unadef, en ce que, victime de la barbarie et intolérance politique en date du 19 septembre, pour avoir perdu son siège national de Limete, le parti sous la direction politique d’Aggée AjeMatembo Toto, s’est doté d’un nouveau siège politique, sise avenue Kabinda, dans la Commune de Barumbu.

A l’occasion, la Ligue des Femmes de l’Unadef a organisé plusieurs activités, notamment le séminaire sur le leadership de la femme ; l’auto-prise en charge de la femme et l’identification de tous les membres du Parti par l’achat de carte de membre, un acte obligatoire.

Cette première partie d’activité a été animée par Thérèse Kapinga, Coordonnatrice de la Ligue des Femmes Unadef, notamment sur le leadership de la femme. Cette dernière, précise-t-elle qu’elle doit en même de construire, de bâtir, de planifier et programmer toutes ses activités. Tel est le sens d’une femme leadership qui prend des initiatives, qui a des ambitions politiques. La femme à l’Unadef n’est pas celle qui poste devant sa télévision pour suivre les pièces de théâtre, plutôt celle qui prend le devant, qui s’implique dans les médias, qui connait la marche politique, économique et social de son pays. « Pour être leader au sein de l’Unadef, la femme doit s’identifier comme membre de l’Unadef, ayant sa carte du parti », avait dit Thérèse Kapinga, Coordonnatrice de la Ligue des Femmes.

A sa deuxième intervention, elle a axé ses propos son intervention sur l’auto-prise en charge de la femme dans les instances politiques. Pour prétendre exercer les fonctions politiques, la femme doit avant toute chose s’adhérer à un mouvement politique ; elle doit maîtriser l’idéologie, la doctrine et la philosophie de son instrument politique. Ceci étant, elle doit s’impliquer au sein des structures du parti. Telle la ligue des femmes, la ligue des jeunes, etc. C’est aux travers son implication dans les structures du parti, que la femme est en même de prétendre postuler comme députée nationale, députée provinciale, être nommée ministre, gouverneur, ADG d’une entreprise et pourquoi pas être première ministre et même Présidente de la République. « A l’Unadef, à la prochaine élection des gouverneurs et vice-gouverneurs, les provinces doivent être équitables, soit 13 femmes sur 13 hommes en raison de 26 provinces que comptent la RDC. Car, la femme constitue un potentiel électoral à ne pas négligé », a-t-elle insisté.

De sa part, Suzy Badjoko, l’une des amazones ayant soutenu la révolution au sein de l’Unadef, a insisté sur l’organisation des femmes dans des structures politiques. Elle a indiqué qu’à l’Unadef, le tribalisme n’a pas sa place, sinon les femmes ambitieuses, capables de graviter les échelons politiques, disposant de la base politique, sont en même d’influer la marche du parti, ont une place de choix. « Ce séminaire d’échange en ce mois de mars, dédié à nous femmes, consiste notamment à former, impulser la valeur cachée de la femme Unadef ; de lutter pour la parité de 50/50. Pour avoir un poids politique à l’Unadef, il faut avoir une base politique ». Elle a été complétée par Madame Annie Matembo qui tient à accompagner la femme Unadef dans la lutte de la parité congolaise.

Somme toute, au sein de cette grande formation politique de la Majorité présidentielle, le chemin est balisé par le leadership de son autorité morale, Aggée AjeMatembo Toto. L’actuel Vice-ministre de l’Environnement et Développement Durable a ouvert, dès ce lundi, une série de consultation politique avec différentes personnalités politiques, devant intégrer les différentes structures de l’Unadef. Sous sa signature reconnue par la Commission Electorale Nationale Indépendante, Ceni, elle vient en même d’engager l’Unadef aux échéances électorales. Cela explique l’afflux d’adhésions enregistrées depuis l’acquisition du nouveau siège du parti, dans la commune de Barumbu. Plusieurs femmes ont acquis leurs cartes, en tant que Force Exceptionnelle Multidimensionnelle qui Maintient l’Espoir. Pour l’autorité morale de l’Unadef, tant que l’Unadef a la femme derrière elle, le parti n’aura pas peur. Il connait la femme, elle a de la valeur à ses yeux. Grâce à elle, il a su mener la révolution au sein de la fondation familiale. « Si tu veux avoir un problème avec Aggée AjeMatembo Toto, touche à la femme. Si elle a été rejetée ailleurs, à l’Unadef, la femme a de la considération, de la valeur et une place de choix », a-t-il conclu, dans la promesse d’accompagner la femme Unadef à travers les actions de formation et apprentissage, pourvu qu’elle reste fidèle, loyale et ponctuele.

Merveille Kabuiku

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