Société

Métiers et Entrepreneuriat en RDC : Quid de l’exercice du métiers de cordonnerie à Kinshasa !

Les congolais comme les peuples d’autres pays sont dans plusieurs  activités génératrices des revenus.  La rédaction de Géopolis est allée à la recontre des cordonniers de la ville de Kinshasa dans la commune de la Gombe qui oeuvrent non loin de l’immeuble dénommé beautour,

question de jetter un peu des.projecteurs sur le fonctionnement de leur activité. Les artisans de la cordonnerie dans la capitale n’ont pas manqué à expliquer le déroulement de leur activité de fabrication et réparation des chaussures, mais aussi des difficultés auxquelles ils font face.

Sur l’avenue de la presse, les professionnels de la cordonnerie qui parmi eux il y a de ceux qui exercent depuis plus de 17ans, à l’exemple de Isaac kabalo âgé d’une traintaine d’année, il a expliqué comment ils pratiquent, le coût de production et de réparation des chaussures mais aussi les recettes qu’ils réalisent.

 » Je travaille dans la cordonnerie il ya 17 ans, et nous arrangéons  les semelles  des  chaussures d’hommes et des dames, nous réalisons quand-même des bénéfices mais ce qui nous fait défaut ce sont les outils du  travail pour réparer les chaussures selon les normes. Nous manquont de fois les machines appropriés.  Qu’à cela ne tienne nous le faisons manuellement »  a-t-il d déclaré.

Il a ajouté : « nous achetons  les semelles de chaussures à 5500 les paires,  est en retour, je fais payer  aux clients  10$ et si c’est un client raisonnable  si on débat le prix, il peut te donner 18000fc ou 17.000fc et le surplus me permets à subvenir aux besoins de ma famille.» a déclaré Isaac Kabalo.

Pour sa part Mbungu Ndalako a révélé qu’ il y a de celà plusieurs années qu’ils ont essayé de lancer les cris d’alarme pour une aide ou prêt en vue d’améliorer leur cadre de travail, ce qui n’est pas toujours le cas pour le moment.

 » Nous réclamons depuis longtemps auprès du gouvernement que nous sommes dans l’insécurité, nous rencontrons beaucoup de difficultés, même quand il pleut on ne sait où se cacher. Du côté du client il peut laissé ses chaussures pendant 4 mois ou plus sans passer les récupérer mais nous sommes obligés de les garder jusqu’à ce qu’il viennent le récupérer.  Avec ces conditions on ne sait travailler aisément. Le seul président qui nous avait promis de nous trouver un endroit c’est le feu Laurant Désiré Kabila, et depuis sa disparition tout est freiné, » a-t-il l fait savoir.

Il a par la suite lancé un SOS aux autorités compétentes. « Nous demandons au gouvernement de nous doter a des matériels nécessaire, question de nous aider à améliorer notre travail ». A t’il conclu.

A écouter les déclarations de ces cordonniers, un besoin majeur remonte à la surface. Celui d’un encadrement dans des structures privées ou étatiques appropriées, à l’image des programmes comme de PADMPE, mais aussi  d’un appui financier.  C’est aussi ça l’objectif visé par le programme national du gouvernement sur le développement de l’entrepreneuriat en République démocratique du Congo, le PRONADEC.

Patience Lokeke et bénie Mbaya

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